Quelles significations les auteurs ont-ils voulu nous transmettre par rapport à un thème qui nous semble banal ?

Le premier texte est un poème du XVIIème siècle, il est né du mouvement baroque. Le poème n’a pas de nom mais figure dans « recueil des vers » de l’auteur Pierre Marbeuf. Le second est de La Fontaine et se nomme « Le berger et la mer », c’est la fable du livre VI, 2. Elle a une visée didactique. Cette fable est du XVIIème siècle. Le troisième texte est un poème de Stéphane Mallarmé, issu du mouvement symboliste. Le poème s’appelle « Brise Marine », il est du XIXème siècle. Le quatrième texte est de Verhaeren et date du XXème siècle. Il se situe dans l’ouvrage « Les forces tumultueuses » publié en 1902. Le dernier poème est un poème du XXème siècle écrit par Saint-John Perse en 1957. Il s’appelle Amers. Ces poèmes proposent chacun leur vision de la mer, différente ou indifférente selon le mouvement, et la visée que veux donner le poète à son poème. Quelles significations les auteurs ont-ils voulu nous transmettre par rapport à un thème qui nous semble banal ?

Entre le poème n°1, n°2 et n°3 on retrouve toujours cette impression de réalité symbolique. On remarque que la mer est tourmentée dans les deux premiers textes. Ce qui mène au développement de l’ « orage » et du « naufrage ». Le mouvement, l’agitation de la mer est variable selon le phénomène d’hétérométrie qui se trouve dans les textes 1 et 2. Cette agitation est également présente dans le texte numéro 3 et 4, sans pour autant qu’il y est un lien avec l’hétérométrie des deux premiers poèmes. Les poèmes ont tous un rythmes différents, qu’ils soient réguliers ou irréguliers. Dans le premier poème le mouvement est dû à l’esprit du poète qui semble être tourmenté par une insécurité physique. La mer est amertume et désespoir (il semble dire que l’amour mène à un état de désespoir tel, qu’il peut nous faire sombrer), il semble que ce poème est un discours élégiaque (discours de plainte). Le texte 1 et le texte 2 ont tous les deux une personnification de la mer comme une déesse grecque (Amphitrite est la femme de Poséidon (Dieu de l’océan) : Poème 2 et Aphrodite dite Vénus en Romain, déesse de l’amour née de la mer.) De plus, ces personnifications mènent à un effet de jeux de mots. Par exemple dans le poème 1 (Mer et Amère). Cette déesse grecques n’est pas vu d’un point de vue positif dans le deuxième poème car La fontaine compare « Oh mesdames les Eaux » comme des femmes malhonnêtes, trompeuses, qui prennent l’argent des hommes et qui ne donnent rien en retours. Elles sont comparées à l’Etat également (la société dans laquelle vie La Fontaine). La fable a une visée morale et plaisante alors que le texte 1 lui, est plus dans une déclaration, une plainte car le texte est adressé. Entre les poèmes 1 et 3 et 4 on retrouve toujours cette mer tourmentée qui mène au naufrage. Dans le quatrième poème on remarque que cette mer tourmentée provient d’un rythme tumultueux créé par une boucle. Il y a une vision du trouble intérieur très marqué (par exemple l’horizon qui se dérobe sans cesse est un élément perturbateur qui entraîne l’agitation). Dans le poème n°3, la tourmente est traduite comme une tourmente de l’écriture. Cela renvoi à un sentiment d’amertume que l’on a vu dans le poème 1. Dans le poème 3 on remarque une image surprenante car on est habitué aux chants envoutants des sirènes et là nous

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