Qu'est-ce qui fait un "bon protagoniste" ? Avec l'exemple du personnage " Le Beau Jack"

Aujourd'hui, que ça soit grâce aux nombreuses séries ou films Netflix, les jeux vidéos à scénario de plus en plus fréquents, ou les livres, les scénarios biens écrits sont mieux compris et appréciés par le public moderne; mais pour cela, ils faut une chose importante : Des personnages intéressants. Ainsi, qu'il soit gentil, mauvais, drôle ou effrayant, si il est bien écrit, l'histoire en est plus appréciable. Les principaux personnages, sont appelés le protagoniste (Le Héros), et l'antagoniste (Le contre Héros), et généralement l'ont retient plus le grand méchant de l'histoire.

Ainsi qu'est qu'est un bon antagoniste ?

Pour répondre à cette question, nous nous intéresserons sur un programmeur et hacker de génie, président charismatique de la société Hypérion l'antagoniste le plus marquant de la licence Borderlands : «Le Beau Jack».

La saga Borderlands est composée aujourd'hui de 5 grands chapitres; dans leur ordre de sortie les sobrement nommée «borderlands 1 et 2», le moins inspirés mais rigolo «borderlands the pre-sequel» puis «tales from the borderlands» et finalement, «Borderlands 3». C'est une chronologie facile à établir et à mettre sur papier : Tout d'abords «Borderlands 1» vient en premier suivi des événements racontés par le personnage Athéna dans «The Pre-sequel» s'en suivent les aventures de «Borderlands 2», le moment où Athéna raconte l'opus précédent. Puis, il y a «tales from the borderlands» qui vient clore la grande saga du Beau Jack, et finalement «Borderlands 3».

Autre spécificité même si dans un chapitre du premier borderlands il avait été donnée aux protagonistes l'opportunité de rencontrer et de travailler pour « Blake », le vice-président de la société Hypérion dont jack a été le président, aucune trace de Jack car en effet, il ne fera sa première apparition que dans «borderlands the pre-sequel», ce qui de base ajoutait beaucoup de mystère autour de l'antagoniste.

L'idée derrière la création du personnage de Jack résidait en fait dans un défaut narratif du premier borderlands: l'absence de véritables antagonistes; le problème à ce niveau est qu'on a beau rappeler de temps en temps aux spectateurs que chercher l'Arche est super qu'il y aura des trésors et du pouvoir, mais on a du mal à y croire parce qu'au milieu de cette situation bizarre qu'entretiennent les détenteurs des clés de l'arche, on a presque l'impression que le monde fictif n'en a rien à faire de l'histoire.

La décision a donc été prise pour le deuxième épisode par entre autres Paul Helquist le directeur créatif de porter la narration avec un antagoniste fort que le spectateur ne pourrait pas mettre de côté. C'est exactement le même procédé que pour «Andrew Ryan» autre grand personnage connu de la saga Bioshock : en l'occurrence Andrew Ryan c'est un nom qui revient périodiquement jusqu'à

éclater aux yeux du spectateur. Tout tourne autour de lui dans l'histoire et ça permet de dicter une certaine intensité à la narration, d'approfondir sa dimension politique et son message profondément iconoclaste.

Cela dit, Jack à la base il est conçu pour être un sacré rigolo déjà parce que ça colle nettement plus à

l'atmosphère de Borderlands et ensuite parce que ça permet de cultiver un des plus gros points forts du personnage, son ambiguïté morale. C'est une des valeurs marquantes du personnage et sans doute l'une des volontés de création les plus fortes à en croire les interviews des auteurs; Le beau Jack est complexe. On comprend alors que la création du personnage a été un vrai défi pour les

développeurs force est de toujours trouver un juste milieu entre personnage rigolo qui appelle les héros pour te raconter des bêtises et pur sociopathe antipathique prêt à tout pour arriver à ses fins.

Encore une fois d'après interviews trouver le bon équilibre a été extrêmement compliqué; Ce personnage à l'origine inspiré de Nathan Fillon passait son temps à raconter des blagues au point d'en devenir très ennuyeux et bidimensionnel. Après de multiples réécriture et ajout de moments marquants dans l'histoire faisant évoluer jack jusqu'à le faire basculer, qu'il a pu surpasser ce statut pour le résultat qu'on lui connaît. Il ne lui nmanquait alors plus qu'une voix brillamment interprété par damon Clark en anglais mais aussi et surtout par Christophe Lemoine en français qui lui offre toute une profondeur supplémentaire.

Son background de création posé, nous pouvons mettre au point une chronologie de la vie de

Jack : Nous l'avons déjà dit le beau Jack n'apparaît pas directement dans «borderlands 1». Si la dernière scène de ce chapitre est une forme de préfiguration qui nous montre que la femme que le héros suivait depuis le début n'était en fait qu'une sorte de propriété d'Hypérion, tout ça ne prend sens qu'à partir de «borderlands the pre-sequel».

Jack n'est à ce moment-là pas ouvertement le psychopathe qu'on connaît dans borderlands 2. En vérité il ne s'appelle même pas Jack mais John et n'a rien d'un président, c'est un simple programmeur bavard engagée par la société Hypérion pour opérer sur la station spatiale Hélios

...