Préambule Histoires Vraies Lucien

Texte 1 Préambule, Les Histoires vraies de Lucien

Traduction :

Comme les athlètes qui s’occupent du soin de leur corps, n’ont pas seulement le soucis de leur bonne forme et des exercices du gymnase mais aussi celui du relâchement qui a lieu au moment opportun (ce qui est sur c’est qu’ils considèrent celui comme la plus grande partie de l’exercice), de même pour ceux qui s’adonnent aux études de lettres, je pense qu’il convient après une longue lecture de livres plus sérieux, de préparer son esprit (de relâcher la pensée), a un effort qui la rendra plus vive ensuite.

Toutefois, ce repos ne leur serait profitable que s’ils s’appliquent à ces lectures qui ne fourniront pas seulement un divertissement léger a partir de ce qui est intelligent et gracieux mais qui montreront quelque science artistique, tel que je considère, que l’on pensera cela. Au sujet de ce livre, en effet cela ne sera pas seulement plaisant pour eux par le caractère étranger du sujet ni par le charme de l’idée, ni même parce que nous y avons rependu des messages variés d’une manière plausible et vraisemblable mais parce que chacune des choses qui sont racontées fait allusion non sans humour a quelques anciens poètes, historiens et philosophes qui ont décrit de nombreux prodiges et de nombreuses fictions que je décrirai par leurs noms s’ils ne devaient pas être reconnu par toi même à la lecture.

Commentaire :

I Un incipit entre tradition et originalité

A Un début in medias res original (exemple des athlètes)

Comparaison qui commence par « Ωσπερ », complété par « ουτω » ligne 4.

C’est un raisonnement par analogie.

Le contexte est original, on ne s’attend pas à 4 lignes qui portent sur le sport (avec un domaine mineur sur le corps)

On a donc un champs lexical du sport : « σωματον, αθλητικοις, επιμελειαν, γυμνασιων »

Cela créé l’originalité : un paradoxe avec l’idée d’un relâchement « ανεσεως »

Parenthèse : on a une hyperbole qui pousse à la provocation avec « μεγιστον »

Lucien veut faire réfléchir.

L’image du sport est utilisée car c’est une image familière. Il faut faire le parallèle avec l’intellectuel.

Platon dit : « le corps et l’âme ne font qu’un »

Ce qui fait échos au corps est la pensée « διανοιαν »

L’auteur expose ici sa thèse, son raisonnement.

On a le champ lexical de la lecture : « λογους, αναγνωσιν », qui est associé a l’idée d’effort : « ασκολουμενοι, εσπουδακοσιν, σπουδη »

Tout le passage est original : l’esprit comme le corps doivent être préparés (utilisation de mot militaire « παρασκευαζειν »), cependant cela passe par le relachement : « ανεσεως,

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