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Povestire Real-fantastica

Fiche de lecture : Povestire Real-fantastica. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Octobre 2014  •  Fiche de lecture  •  744 Mots (3 Pages)  •  472 Vues

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La poésie du symbolisme préconise souvent les thèmes de la femme, de l'idéal et de la beauté. Dans le recueil de poème Les fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire, on y retrouve le poème «L'idéal» qui amalgame très bien ces trois sujet. Sans toutefois entré dans le romantisme, cette œuvre, son titre le laisse sous-entendre, décrit la quête d'un certain idéal, un idéal féminin. L'auteur semble déçu par les femmes qui l'entourent, elles ne représentent pas ce qu'il désire et il est à la recherche de celle qui sera idéale pour lui. Cela se démontre par la critique qu'il fait de la femme du 19eme siècle, mais aussi parce qu'il ne trouve pas sa femme idéal et que cet archétype est décrit comme étant une femme fictive, imaginaire.

Ce poème baudelairien se dévoile comme mentionné plus haut, sous le thème de l'idéal féminin, mais il s'avère aussi être une critique de la femme du 19eme siècle. Baudelaire n'est pas satisfait des femmes de son époque. Les «beautés de vignettes» ne correspondent pas à ce qu'il faut pour son cœur, dont la profondeur est comparée, vers la fin du poème, à celle d'une abîme. Ces femmes ne sont que des «produits avariés, nés d'un siècle vaurien» (v.2) et ne lui conviennent pas. Il dresse donc un mauvais portait de la femme de son époque qu'il qualifie comme étant pourrie, à la limite abjecte. Il faut savoir que dans ces années, la pâleur de la peau représentait la beauté chez la femme. La blancheur devait être parfaite et certaines femmes n'hésitaient pas à employer des moyens extrêmement dangereux pour y parvenir. De là le lien, dans la deuxième strophe, avec Gavarni et ses «beautés d'hôpital», joli euphémisme pour décrire ces femmes d'une blancheur cadavérique qui semblent faibles et malades. En outre, ce n'est pas le genre de femme que Baudelaire recherche et il le démontre à nouveau avec la métaphore suivante : «Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses/ une fleur qui ressemble à mon rouge idéal» (v.7-8). Le symbole de la fleur est utilisé ici pour représenter la femme Il est donc clair que les standards de la femme idéale de l'époque n'intéressaient pas Baudelaire. Va sans dire qu'il a eu quelques maîtresses dans sa vie et que la plupart de ses relations étaient orageuses. La déduction en est qu'il n'a pas réussit à assouvir ce désir de trouver la femme idéale.

Baudelaire laisse aussi sous-entendre que son idyllique féminin n'existe pas. Les femmes qu'il décrit comme étant celles qui lui faut ne sont que des personnages irréels, fictifs. Il semble être à la recherche d'une personnalité sombre comme celle de l’héroïne d'une tragédie dramaturge: «Ce qu'il faut à ce cœur profond comme une abîme/ C'est vous Lady Macbeth, âme puissante au crime» (v.9-10). Cette

criminelle sortie tout droit de l'imagination du célèbre Shakespeare, convint son mari de tuer un roi pour le remplacer. Cela met en évidence le fait qu'il recherche une femme ayant un certain coté maléfique. Il évoque aussi une œuvre de Michel-Ange, décrit dans l'annotation du poème comme étant le sculpteur de l'énergie sombre et terrible, une statue qui porte le nom de Nuit. Baudelaire dit qu'elle «tors paisiblement

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