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Pourquoi Faire Une Maison Avec Ses Morts

Note de Recherches : Pourquoi Faire Une Maison Avec Ses Morts. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2013  •  374 Mots (2 Pages)  •  880 Vues

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Plusieurs passages du livre m’ont inspiré en occurrence le souhait de la narratrice

d’accéder à la connaissance de savoir mourir : « j’ai un jour éprouvé le besoin irrésistible

d’apprendre comment vivent et meurent les animaux » (p. 31). Ce passage m’a interpellé

et m’a replongé dans un moment de ma vie où j’étais persuadée que j’étais anormale

car je voulais désespérément savoir comment on meurt et que-ce qui fait qu’on

mourrait. Tout avait commencé avec le décès de la première patiente qu’on m’avait

attribué et avec laquelle j’étais devenue très proche. C’était lors de mes études en

en médecine. A partir de ce jour j’ai pris conscience de la mort et je me suis transformée

« en détective privée ». Je voulais savoir tout de cet adversaire qui nous livre un combat

déloyal (il connaissait tout de nous et on ignorait tout de lui). Je me suis mise à chercher

les signes précurseurs de la mort chez mes patients . Paradoxalement je recherchais des

signes que j’ignorais d’ailleurs, je relevais tout ce qui me paraissait suspect.

Moins j’en savais plus était démesurée mon obsession. Je prédisais la mort de mes

patients. C’est une sensation très étrange de voir une personne mourir devant soi

sans savoir ce qui s’est réellement passé. J’évitais par moment de prendre la pause

diner par peur de manquer le moment « crucial » où ils allaient sombrer dans leur

sommeil éternel. Bien sur dans ma tête je me disais que ce n’était pas normal d’avoir une

telle hantise. Je sillonnais sans cesses la morgue, je contemplais durant des

heures les corps allongés sans vies sur les comptoirs de la morgue. Je me projetais

à tour de rôle sur chacun de ces corps. J’assistais à toutes les autopsies. J’étais persuadée

que j’arriverai à percer un jour le mystère de la mort. Puis je me suis résignée .En

revanche, je me suis rendu compte que paradoxalement plus je pensais à la mort, mieux

j’appréciais la vie. En somme avoir conscience de la mort c’est avoir conscience de la

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