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Porco Rosso

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Par   •  30 Mars 2014  •  678 Mots (3 Pages)  •  518 Vues

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Question de corpus.

Texte 1 : « La poule aux œufs d’or »

Texte 2 : « Le lion abattu par l’homme »

Ce corpus est composé de deux textes ; deux fables plus précisément portant l’une sur l’avarice et l’autre sur la vantardise ; leur source étant l’égoïsme. Elles ont toutes deux été écrites par le même auteur : Jean de La Fontaine, un fabuliste du 17ème siècle, dont le genre de la fable est encore aujourd’hui considéré comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française.

Il s’agira ici de comparer et d’étudier le genre de l’apologue, dont la visée est argumentative, pour chacun des textes.

Aux premiers abords la fable sert à divertir mais si l’on regarde mieux elle à une autre fonction ; instruire.

Le texte 1 cherche à persuader de la bêtise de l’avarice avec une morale explicite tandis que le texte 2 cherche à persuader de la bêtise de la vantardise avec une morale implicite.

Le texte 1 illustre une leçon morale en utilisant l’art de la séduction à l’aide de techniques de persuasion tel que l'hypotypose, la diversité en mettant en scène un animal ; une poule, et un homme, des figures de styles : la métaphore « des œufs en or » qui symbolise la richesse, et l’antithèse sous forme d’une maxime (l.1 « L’avarice perd tout en voulant tout gagner »). Celui-ci utilise aussi le champ lexical de la possession et de la cupidité (œuf d'or/ avarice/ voulant tout gagner/ un œuf d'or/ un trésor/ son bien/ gens chiches/ pour vouloir trop tôt être riches), de la perte (perd tout/ ne lui rapportaient rien/ s'étant ôté/ sont devenus pauvres), du sacrifice cupide de l’animal « il la tua ». Mais aussi son art poétique avec la présence de rimes et d’une structure hétérométrique : alternance d'alexandrins et d'octosyllabes qui confère à l'ensemble une certaine vivacité.

De même il persuade le lecteur avec une morale comme conclusion « Belle leçon […] ».

Le texte 2 illustre une leçon morale en utilisant la persuasion en entrainant l’adhésion du lecteur par le récit. Pour cela il se sert d’adjectif qualificatif qui caractérise le lion « immense stature », et l’homme « terrassé ». Jean de La Fontaine donne dans ce récit la parole au lion avec une figure de style : la personnification ; le lion parle « Je vois bien, dit-il […] », et le met devant l’homme dans le titre, celui-ci met ainsi le lion en valeur pourtant l’inégalité est présente au vu de la peinture peu flatteuse du lion abattu par l’homme, qui n’est qu’en fait qu’un mythe et c’est cela que le lion veut défendre en paroles car il ne peut pas le faire en peinture, cela ajoute de l’injustice. La diversité y est aussi présente ; un lion et un homme. On voit le champ lexical de l’avarice du triomphe (gloire/ victoire/ avoir le dessus) Concernant la structure du texte des rimes sont présentes et harmonieuses le texte ce qui lui donne un côté divertissant.

La morale joue un rôle dans l’apologue « Avec plus de raison […] ». Mais dans ce texte-ci elle est implicite et veut faire comprendre

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