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Phedre document

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Par   •  5 Décembre 2015  •  Dissertation  •  908 Mots (4 Pages)  •  705 Vues

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FRANCAIS : Therese Raquin

        Le suicide ne surprend pas le lecteur. Par différents procédés Émile Zola montre la fatalité du dénouement. Le couple avait connu d'autres crises (exemple : chapitre 21,27 et 28), mais contrairement à cet extrait, ils étaient parvenus aller surmonter en dialoguant. En outre, le champ lexical de la folie et de l'angoisse présent dans les précédentes crises, ne l'est plus ici. L'auteur a choisi pour cette dernière scene, d'utiliser le champ lexical de la mort: "glacé"; « Yeux fixe » ; « horreur » ; « froid » ; « report » ; « néant » ; « cadavre ».
La dernière crise qui frappe Thérèse et Laurent est la plus intense. L'utilisation du présent, nous permet de vivre la scène en même temps que les personnages. 
Les phrases sont courtes ce qui crée un rythme rapide et saccadé et rend la scène encore plus intense.
Thérèse et Laurent semble pousser au suicide. Ils ont sombré tous les deux dans la folie: « Fit tourner la tête aux époux» ; « Éclatante en sanglots »
        
L'auteur utilise un vocabulaire médicale et scientifique : « Quelque chose de doux et et d'attendri Cevaer dans leur poitrine » « Ecuré » « besoin d'un intense repos », afin de montrer que les époux sont malades ne sont pas conscients de leurs actes. Ils sont guidés par la folie. La mort de Thérèse et Laurent était prévisible .
        
L'extraire envoie certains passages précédent du roman: La « Cicatrice tu avais laissé les dents de Camille » renvoie au meurtre réalisés par les deux protagonistes. La « vie de boue » fait référence à l'existence difficile que les époux ont connu après le crime. La «mère Muette » renvoie au passage ou Madame Raquins apprend toute la vérité sur le crime de Camille. « Comme des enfants» est un rappel à l'enfance de Camiers de Laurent, lorsqu'ils jouaient ensemble. Le fait que les deux amants soient morts dans la salle a mangé à jeudi soir rappelle les soirées hebdomadaires ou Thérèse s'ennuyait. Enfin, la « lumière jaunâtre » est un renvoi au début du livre, lorsque l'auteur décrit les rues sombres et glauques de Paris.

        
La mort des deux amants est présenté comme un spectacle tragique
En effet, le double suicide et mise en scène comme un spectacle. La salle à manger et l'unique décor. L'auteur insiste sur les mouvements des personnages et leur gestuelle («––»)ainsi que sur les expressions du visage («––»). La scène et d'ailleurs sans dialogue : « pleurèrent sans parler » (Ligne 18), « en lisant mutuellement… bouleversé » (ligne neuf). Il est mais aussi en avant les effets de lumière, qui contribue à créer une atmosphère inquiétante («––»).
C'est par ce que Madame Braquin assiste à la scène sans intervenir, que l'on peut la considérer comme une spectatrice. 
Cette scène est facilement transposable en pièce de théâtre et d'ailleurs le roman a fait l'objet d'une adaptation théâtrale par Zola lui-même.
        
Ce dénouement est marquée par la violence. Des objectifs tels que « tordu, vautré» (Ligne 31) sont utilisés pour rendre la scène précise et réaliste. Ceci est une des caractéristiques du mouvement naturaliste. Madame Raquin savoure cette scène de vengeance pendant toute la nuit. Les adverbes de temps, « pendant prês  de 12 heures, Jusqu'au lendemain vers midi », utilisé par l'auteur, insiste sur la durée pendant laquelle Cette dernière prend  un plaisir morbide à regarder les corps des deux amants.
        
Dans cette extrait tes vrais et Laurent, inspire aux lecteurs terreur et pitié comme les personnages de la tragédie classique.
La terreur et suscitée par la folie des personnages. La pitié par la fatalité de la situation.
En effet la seule issue possible et la mort des deux amants qui est inéluctable. Cette fatalité est l'une des caractéristiques de la tragédie classique. Les époux veulent se punir et le lecteur passé depuis longtemps le dénouement fatal. Lecouteau et le verre de poison renvoie aussi au tragédie classique.

Plus phrase –> condamnation morale
        
Jérôme mort de Thérèse et Laurent apparaissent clairement dans le texte. Les expressions « il implorèrent sans parler… vivre » Ligne 18 à 20 et « Alors aux souvenirs passés… néant » ligne à 18 à 22 démontre que les deux protagonistes sont remplis de remords à cause du meurtre de Camille est rempli de dégoût envers eux-mêmes.
        
En mourant, Thérèse heurte la cicatrice sur le coup de Laurent. Cette cicatrice était la preuve tangible de l'affrontement entre Camillier Laurent et l'indice qui aurait pu démontrer la culpabilité de ce dernier. Or, la position de Thérèse sur la cicatrice va empêcher de découvrir la vérité sur la mort de Camille, Et d'une certaine manière cela trahit le jugement moral du narrateur
        
Madame Raquin assiste au suicide de Thérèse et Laurent. D'un point de vue théâtrales, elle est spectatrice de la scène, mais aussi juges du crime des deux amants. À travers les dernières phrases de cet extrait, l'auteur veut nous montrer la satisfaction morbide de cette dernière qui a obtenu vengeance.la morale et l'ordre social sont donc Rétablis: Les coupables sont châtiés.

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