On ne badine pas avec l'amour, Musset

Mourgues

Jean

1°G2

Commentaire

        Dans la littérature le thème de l’amour se décline sous différentes

formes : l’amour heureux l’amour impossible, l’amour-propre ou encore les obstacles et les complications de cette amour. Ce thème est très utilisé dans tous les genres comme les romans, la poésie, le théâtre et la grande majorité des auteurs l’abordent comme par exemple Alfred de Musset, grand écrivain français du XIX siècle dans sa pièce on ne badine pas avec l’amour, qui est une tragédie classique de 1834 racontant les retrouvailles d’un cousin « Perdican » qui vient d’être diplômé à Paris avec sa cousine « Camille » qui sort du couvent. Le baron père de Perdican souhaite les unir  mais leur amour s’opposera à leur orgueil est leur raison qui finiront par les séparer. Nous sommes ici à l’acte II scène 5 lors d’une confrontation entre Camille et Perdican ou  il monopolise le dialogue, il dénonce l’influence des religieuses et remet en cause la vision pervertie de l’amour de la jeune femme. Nous nous demanderons donc en quoi le discours de Perdican est un affront aux conceptions de Camille sur l’amour et la religion. Pour cela nous verrons tout d’abords la satire faite par Perdican des nonnes qui ont influencé Camille puis nous étudierons la conception et la foi en l’amour qu’a Perdican.

        Tout d’abord nous commençons par la satire des nonnes de Perdican.

Perdican, dans ce passage fait cette satire car pour lui les nonnes sont responsables du refus de Camille de l’épouser. Il méprise tellement ces femmes que son discours en devient violent, il qualifie même Camille de « malheureuse fille » (Ligne 1). Il met en avant la différence entre ces femmes vieilles, trompées, déçues des hommes et désespérées et sa cousine jeune, innocente et inexpérimentée de la vie avec une suite de questions oratoire « savent tel qu’il y a pis encore, le mensonge de l’amour divin ? Savent-elles que c’est un crime qu’elles font de venir chuchoter à une vierge des paroles de femme ? » (Ligne 2 à 3). Perdican décrédibilise les religieuses en parlant de mensonges et en assimilant leur confession à une leçon « Ah comme elles t’ont bien fait la leçon ! » (Ligne 3), il fait un portrait très négatif de ses femmes qui éduque la jeune Camille en lui donnant une image faussée de la vie et de l’amour. Par la suite le jeune homme essaie d’ouvrir les yeux de sa cousine en lui rappelant

des souvenirs de leur enfance. , Perdican essayait de faire ressortir une certaine nostalgie chez Camille en utilisant une personnification de La Fontaine où ils allaient enfants «tu ne voulais revoir Ni ce bois ni cette pauvre petite fontaine qui nous regarde tout en larmes»(Ligne 4 a 5) et une personnification du cœur de Camille « mais ton cœur a battu il a oublié sa leçon lui qui ne sait pas lire »(Ligne7), il lui dit cela pour lui montrer que malgré son refus de l’épouser et de toute marque d’affection depuis son arrivée la situation a évolué car c’est elle qui a donné rendez-vous à son cousin . Il cherche à lui montrer qu’elle ne fait que répéter les discours des nonnes car Camille ne peut savoir ce qu’est l’amour puisqu’elle ne l’a jamais ressenti. Il conclut cette tirade sur un ton ironique où il affirme à Camille que « Ces femmes ont bien parlé : elles t’ont mise dans le vrai chemin » (Ligne8), puis une antithèse qui vient s’opposer directement à la phrase précédente « mais dis-leur cela de ma part : le ciel n’est pas pour elle » (Ligne9). Après cela Camille a une réponse très brève à ses paroles. Elle est hésitante et ne sait plus trop quoi penser et qui croire. Elle répond donc simplement par une question directe qui ne répond qu’à la dernière phrase de Perdican « ni pour moi n’est-ce pas ? » ce qui entraînera une autre longue tirade de celui-ci expliquant sa propre vision des choses.

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