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No Logo, Naomi Klein

Commentaire de texte : No Logo, Naomi Klein. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2012  •  Commentaire de texte  •  6 203 Mots (25 Pages)  •  1 215 Vues

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I : Problématique générale de l’auteur

II : Inscription théorique du livre

III : Sur quoi se base t-elle ?

IV : Résumé du livre

V : Choisir un chapitre

VI : Choisir un paragraphe, une citation

VII : Conclusion : Critique positive et négative du livre

VIII : Avis sur le livre

Fiche de lecture

I : Problématique générale de l’auteur :

L’auteur cherche à mettre en évidence plusieurs aspects qui caractérisent notre société actuelle. Dans son essai elle dénonce et met en évidence plusieurs points comme ; les actions développées par les mouvements altermondialiste ou encore comment nous réagissons face à cette société constituée essentiellement de marques ; comprendre les enjeux de notre monde moderne…

NO LOGO est sociologiquement saisissant pour l'instantané qu'il dévoile de la société de la fin des années 90 et du début 2000, avec ses impacts sur l'emploi, sur la culture, sur les populations et leur identité, que cherche à mettre en évidence Naomi Klein. Zéro espace, zéro choix, zéro boulot : tel est, selon Naomi Klein, la société issue de la mondialisation et du règne des marques. Zéro espace, car la ville est envahie par la publicité. Les logos s'étalent même sur nos vêtements. Zéro choix, car le commerce indépendant ou local disparaît au profit de chaînes. Manger un en-cas veut souvent dire aller au McDo, de New York à Marseille, en passant par Buenos Aires. Zéro choix, c'est aussi l'influence des marques sur notre imaginaire, notre personnalité : impossible d'offrir une veste si ce n'est pas une Gap. Troisième conséquence de la mondialisation : zéro boulot. Les années quatre-vingt-dix ont marqué un tournant dans la conception même de la marque : les entreprises ne vendent plus des objets, mais des concepts. Nike ne produit plus des chaussures de sport, mais devient le sport à l'état pur. Résultat : les budgets et l'énergie de l'entreprise sont centrés sur le branding. La production, elle, devient secondaire et est délocalisée dans le Tiers-Monde. Ces emplois perdus en Occident devraient logiquement alimenter la croissance du Tiers-Monde. Or, selon l'auteur, les conditions de travail sont tellement pénibles et les salaires tellement bas dans les sweatshops des zones franches que cette délocalisation ne profite pas à ces populations, mais uniquement aux multinationales. Alors comment réagir ? Puisque les États semblent impuissants, boycotts, manifestations anti-mondialisation, information des consommateurs semblent être les armes des citoyens. Certaines font reculer l'empire des marques…

NO LOGO est la version intello, réfléchi, fouillé, documenté. De la première contestation face au nouvel ordre néolibéral qui devenait médiatique, symbolique suite aux événements de Seatle en 1999, qui a marqué l’imaginaire de la société et donné une couleur au mouvement altermondialiste naissant.

II : Inscription théorique du livre :

" Aujourd'hui, le village est "planétaire", l'adolescent "mondial" est la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant.

…/…

En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accéder à la dimension de mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de bouleverser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.

Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent.

Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois même du sang.

Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques. "

Un parcours dérangeant et très informatif sur l'état du monde commercial via l'analyse des marques, de l'exploitation psychologique (manipulation des jeunes) et physique (conditions de travail dans les usines du tiers-monde), et des effets désastreux de la mondialisation sur tous les humains

III : Sur quoi se base t-elle :

Naomi Klein a rencontrée des gens engagé contre les multinationaux pour écrire son livre Face à ces géants, des étudiants, des militants des droits de l'homme et des écologistes résistent. Ils détournent les publicités, organisent des manifestations, intentent des procès et montrent que l'image, qui fait la force de ces multinationales, peut aussi être leur talon d'Achille. Appendice présentant diverses statistiques : évolution des dépenses

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