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Nelligan VS Hébert et la saison d'hiver

Dissertation : Nelligan VS Hébert et la saison d'hiver. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2017  •  Dissertation  •  715 Mots (3 Pages)  •  685 Vues

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Premièrement, les deux auteurs Émile Nelligan et Anne Hébert ne semblent pas du même avis en ce qui concerne la saison d’hiver. Tout d’abord, Nelligan fait ressortir l’aspect sombre de l’hiver avec des verres comme : « La bise hurle, il grêle; il fait nuit, tout est sombre; » (v.9). On peut voir que malgré la neige blanche qui tombe du ciel, le blanc étant la couleur de la pureté, l'auteur y voit un côté plus sombre. Il ne voit que les points négatifs de l'hiver, nous la décrivant comme étant presque noire. Le noir et le blanc reflétant des couleurs opposées, l'image que cela nous apporte est forte et nous illustre très bien à quel point cette saison est pour lui une saison sombre. Il ajoute aussi une personnification faisant hurler le vent froid et sec qu’est la bise. Ensuite, complètement à l’encontre, Anne Hébert avec son poème nommé « Neige » nous démontre à quel point le blanc prend beaucoup de place dans ce paysage froid. Par exemple; « blancheur étale » (v.7), nous fait comprendre que la neige est, pour elle, synonyme de joie et de réconfort. Donc, c’est avec l’opposition du noir et du blanc et surtout avec les émotions décrites par les auteurs que l’on comprend qu’Émile Nelligan et Anne Hébert ont des opinions très différentes concernant l’hiver.

Deuxièmement, au sujet de la période hivernale Émile Nelligan et Hector de Saint-Denys Garneau semble abonder dans le même sens. En effet, Nelligan fait sentir que l’hiver amène quelque chose de malheureux, de désert, par exemple : « C’est l’Hiver, c’est la Mort; » (v.5). Il nous fait éprouver une grande dépression face à cette saison hivernale en comparant celle-ci à la Mort, où il utilise la figure de style de l’allégorie en écrivant la Mort avec une majuscule pour démontrer que l’hiver peut être autant redoutable que la mort. De plus, tout comme Nelligan, Garneau partage cette impression de tristesse et de solitude avec des vers comme : « Aux longues journées de solitude / dans la maison morte » (v.2-3) ou l’on peut ressentir que pour lui, l’hiver c’est de se renfermer et d’être seul. Il semble avoir un regard démoralisant sur celle-ci lorsqu’il parle d’une maison morte, comme si tout était mort avec les feuilles à l’automne. Il écrit d’ailleurs une métaphore en parlant d’une maison morte, l’auteur veut faire comprendre à quel point la vie est ennuyante lors de ce froid. Alors, Nelligan et Garneau ont totalement la même opinion concernant l’hiver qui, pour eux, est très décourageant.

Troisièmement, Anne Hébert et Hector de Saint-Denys Garneau, tous deux cousins, ne partage pas la même vision par rapport à la passion qu’amène l’hiver. En premier lieu, Anne Hébert fait référence à un vocabulaire de connotation méliorative lorsqu’elle parle de la saison froide. Elle semble y retrouver ses souvenirs d’enfance et toute la magie lorsque la neige tombe du ciel, par exemple : « La neige nous met en rêve sur de vastes plaines » (v.1). (faut je trouve qqc a dire ici) Par contre, tout au contraire, Garneau en parle très négativement. Pour lui, la neige tombante et les vents froids sont des choses à caractère péjoratif. Si l’on prend l’exemple de ce vers : « Je songe à la désolation de l’hiver » (v.33), Garneau nous fait sentir à quel point cette saison est, pour lui, symbole de désespoir et d’abomination.

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