Micromégas, Voltaire

je suis de l'art

1) - Micromégas, un homme de 8 lieues de haut vivant sur une planète tournant autour de l’étoile Sirius, fut obligé de s’exiler car il eut écrit un livre sur les insectes qui ne fût pas approuvé :

« Vers les quatre cent cinquante ans, au sortir de l’enfance, il disséqua beaucoup de ces petits insectes qui n’ont pas cent pieds de diamètre, et qui se dérobent aux microscopes ordinaires ; il en composa un livre fort curieux, mais qui lui fit quelques affaires ».

- Le géant décida donc de partir découvrir d’autres planètes afin de s’instruire et d’en apprendre plus sur les autres mondes : « (…) et il se mit à voyager de planète en planète, pour achever de se former l’esprit et le cœur, comme l’on dit » ; « Il s’en* servait si a propos que, tantôt à l’aide d’un rayon de soleil, tantôt par la commodité d’une comète, il allait de globe en globe, lui et les siens, comme un oiseau voltige de branche en branche »

* le « s’ » désigne les lois de la gravitation.

- Il passa par saturne où il rencontra le secrétaire de l’Académie des sciences, inférieur à Micromégas dans tous les domaines, mais qui devint son compagnon de voyage : « Enfin, après s’être communiqué l’un à l’autres un peu de ce qu’ils savaient et beaucoup de ce qu’ils ne savaient pas, après avoir raisonné pendant une révolution du soleil, ils résolurent de faire ensemble un petit voyage philosophique »

- Tout deux allèrent sur Jupiter, où ils restèrent environ un an, puis ils passèrent sur Mars, avant de se rendre sur Terre : « Enfin, ils virent une petite lueur ; c’était la Terre : cela fit pitié à des gens qui venaient de Jupiter. Cependant, de peur de se repentir une seconde fois, ils résolurent de débarquer »

- Il rencontrèrent un navire, et essayèrent de communiquer avec les matelots terriens, mas eurent du mal car ceux ci étaient minuscules par rapport a eux. Finalement, ils réussirent a échanger, et les deux voyageurs qui sous-estimait ces petits hommes, furent surpris de leurs grands esprits. En revanche, ils furent déçu de l’orgueil de ces hommes, et décidèrent de partirent leur laissant un livre blanc : « je vois plus que jamais qu’il ne faut juger de rien sur sa grandeur apparente » ; « Le Sirien reprit les petites mites ; il leur parla encore avec beaucoup de bonté, quoiqu’il fût un peu fâché dans le fond du cœur de voir que les infiniment petits eussent un orgueil presque infiniment grand »

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