Maupassant

Tout d’abord, Mme Loisel souffre sans cesse de plusieurs choses; elle souffre de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l’usure des sièges, de la laideur des étoffes, etc. (= mots du texte. Ce n’est pas un argument) Toutes ces choses la torture (g) et l’indigne (g) . Elle n’a pas de toilettes, pas de bijoux et c’est malheureux, car elle n’aime que cela, elle se sent faite pour cela. C’est pourquoi, lorsque son mari lui annonce qu’ils ont reçu une invitation a (g) passé (g) une soirée avec tout le monde officiel (v), les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désire (g) l’attention, elle « jette avec dépit l’invitation sur la table ». L’homme, quant à lui, est certain que d’offrir une telle soirée a (g) sa femme la rendra heureuse, c’est pourquoi, il est « stupéfait », « éperdu » en voyant sa femme pleurer. Tout cela accentuent (g) l’image mélodramatique du personnage de Mathilde; on peut sentir qu’elle n’est pas comprise par son mari, qu’elle est destinée à une vie d’employé rêvant d’être « aimée », « épousée » par un homme « riche » et « distingué ». Mathilde est une femme qui songe sans cesse à toutes les « délicatesses du monde » et tous les « luxes ». En effet, les énumérations : (p) « Elle songeait aux antichambres muettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, (…), tout en mangeant la chair rose d’une truite ou des ailes de gelinotte. » décrivent ses rêves et ses désirs les plus fous. L’homme, quant à lui, rêve de s’offrir des parties de chasses (g) avec quelques amis et de rendre sa femme heureuse. Cette différence entre les ambitions des deux personnages démontre bien la différence entre l’homme et la femme de cette époque. (= vision complète?) D’une part, la femme n’a que sa beauté, sa finesse d’esprit, son instinct d’élégance et son charme comme hiérarchie (v) et c’est pourquoi les filles du peuple sont égales des plus grandes dames. (s) Elle rêve de rencontrer un homme « riche » et « distingué » qui va pouvoir lui offrir toutes les « délicatesses » et tous les « luxes ». D’autre part, l’homme doit travailler sans relâche pour se tailler une place dans la société et doit user de talents exceptionnels pour se distinguer des autres. Bref, le destin des gens de cette époque est souvent écris (g) bien avant leur naissance.

...