L’impressionnisme dans l’Assommoir

L’impressionnisme dans l’Assommoir

Introduction :

Dans cet exposé, nous allons vous montrer, que Zola utilise beaucoup l’écriture impressionniste dans la rédaction de son roman « L’Assommoir ». Nous avons analysé trois passages clés de l’histoire : la description de Paris, de la forge et l’alambic.

Passage Adrien :

Thème 1 : La lumière :

*Passage p 49*

Pour rappel ce passage, est situé au tout début de l’histoire, lorsque Gervaise, assise à sa fenêtre, regarde Paris à l’aube, en attendant désespérément Lantier.

Quand Gervaise lève les yeux, elle aperçoit une grande lueur et ensuite, pour exprimer la touche fragmentée de la lumière, elle nous dit que les fenêtres éclairent la coulée noire des boulevards comme une nappe d’incendie.

On parle donc du reflet de la lumière sur les fenêtres du balcon. (Vocabulaire lumière voir tableau annexe)

Thème 2 : La couleur (+eau) :

* Passage p 50*

Ici on a la couleur rouge du vin très présente et pourrie par la pluie donc présence de l’eau.

* Passage p52*

On a vraiment la notion de la couleur en touche fragmentée parce qu’on parle de foule. Elle est décrite comme un ensemble de touches de bleu déteint et de gris sale. Elle parle de coins sombre et noir d’humidité et d’ordures. On a la couleur du sombre qui est noir, celle du désespoir. Puis on parle d’humidité donc de l’eau et enfin la notion d’ordure permet d’introduire une odeur.

A un moment donné, le visage de Gervaise est rougi par les larmes ; on a donc une notion de couleur et d’eau.

Gervaise parle de ses enfants qui sont en train de dormir, ils ont des mines roses de chérubins, encore une fois, présence d’un ton de rouge.

On parle aussi de sa couleur qui est violette lorsqu’elle se retrouve dehors dans le froid, lors d’un dialogue avec madame Boche, pris de pitié pour Gervaise, qu’elle voit grelotante dehors. Notion de froid, de bleu.

Hypothèse : en regardant les couleurs ont remarqué que Zola aime utiliser l’impressionniste pour exprimer principalement les couleurs bleu, blanc (qu’on retrouve dans la blouse et la cotte des travailleurs), et rouge. Donc, en décrivant Paris, Nous avons l’impression que Zola nous dépeint le drapeau français à travers l’écriture impressionniste.

Thème 3 : Sensation :

*Passage p54*

Gervaise est angoissée, se sent étouffée et à bout d’espoir. C’est clairement un ensemble de sensations. On se fait l’image de sa lassitude, de son désespoir grandissant.

Vocabulaire :

-Frissonnante ; le froid est une sensation qui revient souvent chez Gervaise ainsi que l’angoisse qui ne cesse de revenir.

Passage de Sabrine

Thème 1 : Sensation :

*Passage p212*

« Il avait plu le matin, le temps était très doux, une odeur s’exhalait du pavé gras ; et la blanchisseuse, embarrassée de son grand panier, étouffait un peu, la marche ralentie, le corps abandonné, remontant la rue avec la vague préoccupation d’un désir sensuel, grandi dans sa lassitude. »

Dans ce premier passage, nous allons retrouver de l’impressionnisme de sensation : nous retrouvons la sensation d’étouffement. On nous le dit tel quelle. Nous pouvons bien imaginer le tableau. En décortiquant ce passage, nous pouvons bien imaginer l’état de cette femme essoufflée marchant sur la rue avec difficulté à cause de son panier qui semble être un peu lourd à transporter.

*Passage p 213*

« Et elle cherchait à s’orienter, au milieu du tapage des usines ; de minces tuyaux, sur les toits, soufflaient des jets de vapeur ; une scierie mécanique avait des grincements réguliers, pareils à de brusques déchirures dans une pièces de calicot ; des manufactures de boutons secouaient le sol du roulement et du tic-tac de leurs machines. »

Comme nous pouvons le voir, ici encore nous retrouvons de l’impressionnisme de sensation. Mais cette fois nous ne parlons pas de la même. Nous ne pouvons pas nous imaginer un tableau mais nous pouvons si nous fermons nos yeux entendre tous ces bruits qui nous sont décrits dans ce passage ; ici quand on lit le passage on voit bien que les différents sons se superposent, d’où nous remarquons la présence de la touche fragmentée grâce au vocabulaire présent dans ce passage : nous sommes dans un grand brouhaha d’usines et d’industries en plein travail.

Thème 2 : La couleur et l’eau :

*Passage p 213*

« …une rue large, sale, noire de poussière de charbon des manufactures voisines, avec des pavés défoncés et des ornières, dans lesquelles des flaques d’eau croupissaient. »

Ici nous pouvons retrouver un thème très important de ‘l’impressionnisme qui est l’eau mais aussi la présence de la touche fragmentée de couleur par exemple : la rue large et noir de poussière de charbon des manufactures. Et pour l’eau on nous parle de flaques d’eau croupissant dans cette rue.

Thème

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