Lettre à Ménécée

Fiches Lettre à Ménécée d’Epicure

Plan de l’ouvrage :

§ 1, 2 = la philosophie

§ 3, 4, 5= les dieux

§ 6, 7, 8, 9= la mort

§ 10= différentes sortes de désirs

§ 11= le plaisir

§ 12, 13, 14= se suffire à soi-même et se contenter de peu

§ 15, 16,17, 18, 19= destin et hasard.

Le « quadrupède remède » :

« Les dieux ne sont pas à craindre

La mort n’est pas à craindre

On peut atteindre le bonheur

On peut supprimer la douleur. »

§ 1 : « le jeune homme comme l’homme âgé doivent philosopher ». L’un pour rajeunir « au souvenir des bonnes choses », l’autre pour être « serein et exempt de craintes devant l’avenir ».

§ 2 : « il faut rechercher ce qui nous rend heureux, puisque avec le bonheur nous avons tout ce qu’il nous faut ».

§ 3 : conseille de suivre ses principes pour avoir une vie heureuse.

§ 4 : « un dieu est un être immortel et bienheureux », pour Epicure les dieux existent mais il ne faut pas les craindre.

§ 5 : il ne faut pas suivre l’opinion de la multitude concernant les dieux (croire que le mal arrive sur les gens mauvais par ex) car celle-ci « est prisonnière des idées qu’elle se fait de la vertu, elle veut des dieux qui s’y conforment et rejette tout ce qui est différent ».

§ 6 : « il n’y a de bien et de mal que dans la sensation », et si on considère que « la mort est absence de sensation […alors] on pourra jouir de sa vie mortelle ».

§ 7 : « Le mal qui nous effraie le plus, la mort, n’est rien pour nous, puisque lorsque nous existons la mort n’est pas là et lorsque la mort est là, nous n’existons pas. »

§ 8 : « le sage ne craint pas de vivre ; car la vie n’est pas un poids pour lui ; mais il ne considère pas non plus le fait de ne pas vivre comme un mal ». Le sage cherche à jouir du plus agréable et à profiter de la vie.

§ 9 : « l’avenir n’est ni tout à fait à nous, ni tout à fait hors de nos prises »

§ 10 :

Vie heureuse dans sa perfection= « santé du corps et sérénité de l’âme », sans douleur et sans angoisse.

§ 11 : Le bonheur est « le premier des biens naturels ». Il ne faut pas rechercher tous plaisirs ni rejeter tous maux, car il faut examiner les « avantages et désavantages » de tous car « parfois nous traitons le bien comme un mal, parfois au contraire nous traitons le mal comme un bien ».

§ 12 : il faut « savoir se suffire à soi-même » (« autarkeia », « autarcie »), si nous n’avons pas l’abondance, nous pourrons nous contenter de peu. Il faut savoir jouir d’une nourriture simple pour mieux apprécier occasionnellement une nourriture coûteuse. Le plaisir est le but de

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