Les boîtes à bébés

DEVOIR 1 : Dans le cadre du thème « les droits de l’enfant », les enfants abandonnés.

1. Etude et exploitation d’un paratexte

Le document 4 se compose de différents éléments : Le titre « Les « boîtes à bébés » pourraient disparaître en Allemagne », d’une phrase introductive « Le Bundestag a voté une loi ouvrant la voie à l’accouchement « confidentiel », sur le modèle de l’accouchement sous X en France » qui peut s’identifier à un chapeau puisque le document est un article de presse, de 4 sous-titres « Les « boîtes à bébés » dénient le droit de l’enfant à connaître ses origines, critique l’ONU », « Droit à l’anonymat contre droit à connaître ses origines », « Depuis 1999, 278 enfants déposés dans des « boîtes à bébés » », et enfin « Inefficaces contre les infanticides », et pour finir l’auteur, Camille Le Tallec, ainsi que le journal dans lequel il a été publié « La Croix », et la date de publication « 14 juin 2013 ». Nous allons décortiquer chaque élément de paratexte.

Le titre « Les « boîtes à bébés » pourraient disparaître en Allemagne », nous emmènent à une supposition puisque le conditionnel est employé, ce qui nous exprime que ce n’est pas le cas, mais que en devenir, ce système pourrait disparaître. Nous trouvons aussi ici, la localisation de ce système, en Allemagne, pays appartenant à l’union européenne.

De plus, le terme « boîtes à bébés » est entre guillemet, ce qui nous montre que ce terme est un terme non adéquat à la situation, et est péjoratif puisque une boîte est faites en temps normal pour un objet, et non pour un humain. Ce terme est « glauque » à mon sens, et brutal. Ce titre nous interpelle, et donne envie de lire la suite, puisqu’il laisse penser que cette idée pourrait être abandonné.

Le chapeau « Le Bundestag a voté une loi ouvrant la voie à l’accouchement « confidentiel », sur le modèle de l’accouchement sous X en France » a plusieurs éléments. En premier lieu, nous avons Le Bundestag, qui n’est pas expliqué, mais dont on sous entend facilement la définition puisqu’il est suivi de « a voté une loi », ce qui nous laisse penser qu’il s’agit d’un élément politique, comme le parlement. Ensuite, nous savons qu’il a voté une loi ouvrant à l’accouchement confidentiel, donc on peut comprendre, et aussi grâce au titre, que ce système ne leur convenait pas, et qu’ils veulent en changer, et le remplacer par un système plus « sain ». Enfin, « sur le modèle de la France », nous amène à penser que le système Français a une influence, et que l’Allemagne s’en inspire. De mon point de vue, j’en conclurais en lisant ceci, qu’ils se rendent compte de « l’absurdité » de leur système, et qu’ils veulent mettre en place quelque chose de plus « correct ».

Ensuite, le texte se sépare en 4 sous titres. Le premier « Les « boîtes à bébés » dénient le droit de l’enfant à connaître ses origines, critique l’ONU. » On constate ici que ce système à des proportions énorme puisque même l’ONU est touché, et s’en mêle puisque le mot « critique » est employé, et confirme donc qu’il n’est pas approuvé. De plus, ce système empêche l’enfant de retrouver ses liens de parenté. On peut penser, en lisant ce sous-titre, que l’Allemagne va changer sa façon de faire, à cause des critiques entendus, mais aussi des conséquences négatives pour l’enfant de ce système.

Second sous-titre, « Droit à l’anonymat contre droit à connaître ses origines », nous amène à une opposition puisque le mot « contre » est employé. On met donc en opposition deux systèmes, auquel il faudrait trouver un compromis. De mon point de vue, en lisant ce sous-titre, sans lire la suite de l’article, j’en viendrais à penser qu’il faut conserver l’anonymat de la maman, mais tout autant laisser l’opportunité à l’enfant de connaître ses origines plus tard s’il en a envie, ce qui n’était absolument pas possible avec les « boîtes à bébés ».

Le troisième sous-titre « Depuis 1999, 278 enfants déposés dans des « boîtes à bébés » », nous laisse penser à première vue, que ce chiffre est minime. En effet, 278 enfants, sur une population entière Allemande, est relativement faible. En lisant ceci, nous pouvons nous même en conclure que ces boîtes à bébés ne sont pas si utiles, et qu’effectivement la mise en place d’un autre système serait peut-être plus conforme.

Enfin, le dernier sous-titre « inefficaces contre les infanticides », est très clair. Le système de « boîtes à bébés » n’apporte pas grand-chose puisqu’au final, les infanticides persistent toujours. Donc même si les mamans ont la possibilité de « sauver » leur enfant avec ce système de boîtes, au final, le taux d’infanticide reste inchangé.

Pour finir, nous avons l’auteur de l’article, Camille Le Tallec, le nom du journal « La Croix » qui laisse penser que l’orientation religieuse de cet article est catholique, et la date de publication « 14 juin 2013 » qui nous permet de nous situer dans le temps c’est-à-dire à une période actuelle.

2. Observation et réflexion sur le corpus.

2.1. Après une lecture soignée des documents, si je devais les classer pour en faire une analyse complète je les classerais comme suis : 2 / 3 / 1 / 4

Je choisis le document 2 en premier car il explique l’origine de l’abandon des bébés, notamment à l’époque à cause de la famine. Ensuite je mettrais le document 3 car il illustre le sujet, en nous montrant une « tour d’abandon » ainsi qu’une « babyklappe ». Visuellement, ces images ont de l’impact et nous amène au document 1, puisqu’il parle du même sujet mais à la période actuelle, et font le constat de ce système à notre époque, et en Europe. Et enfin le document 4 qui nous parle des défaillances de ce système, et envisage le changement, voir la suppression.

Cet ordre est chronologique.

2.2.

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