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Les Justes

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Par   •  2 Mars 2013  •  1 585 Mots (7 Pages)  •  600 Vues

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Camus nous introduit plusieurs de ses personnages principaux. A son arrivée, nous voyons de suite que Dora, la seule femme du groupe, connaît Stepan. Elle lui dit : « Trois ans, déjà. » Annenkov est également présent et nous apprendrons qu’il est le chef du groupe. Manifestement, Dora devait éprouver quelques sentiments pour Stepan mais celui-ci a été arrêté alors qu’il allait rejoindre le groupe. Il a été au bagne, s’est enfui, et est parti se réfugier en Suisse.

Stepan rentre directement dans le sujet. Il espère bien qu’ils arriveront à tuer le grand-duc Serge, tous ensemble ils devront l’avoir… Tout est prêt et une proclamation est déjà rédigée. L’objectif est simple : faire régner la terreur jusqu’au moment où la terre sera rendue au peuple.

Voinov a bien reconnu le parcours et les mouchards, qui sont nombreux, ne l’auraient pas remarqué. Arrive Yanek, ou Kaliayev qui est celui qui va devoir lancer la bombe. Il rit sans cesse, déclare aimer la vie et manifestement Dora et lui sont loin d’être indifférents l’un à l’autre. Cette éternelle joie qu’il semble transporter avec lui a l’air d’agacer Stepan.

Dès que Kaliayev sort de la pièce, Stepan interpelle Annenkov et lui demande de pouvoir jeter la bombe lui-même. Il n’a aucune confiance en l’expérience de Kaliayev. A quoi celui-ci lui répond que jamais personne n’a eu l’occasion de la lancer deux fois ! D’ailleurs, il voudrait se suicider en cas d’échec, mais Annenkov le lui interdit car il ne doit penser qu’à la terreur qu’il faut répandre. Stepan s’énerve et lui reproche de ne pas être un vrai révolutionnaire, d’être là parce qu’il s’ennuierait. Leurs conceptions des choses sont très différentes et ils se disputent.

Kaliayev regrette cette opposition de Stepan car il estime avoir besoin d’être aimé de tous.

Il n’admet pas non plus qu’ils soient des assassins car ils agissent dans le but de bâtir un monde nouveau qui n’aura plus d’assassins. Il a l’air sûr de lui, mais Dora lui demande comment il réagira quand il aura le regard de l’homme qu’il doit tuer sur lui… Annenkov revient et annonce que le grand-duc ira au théâtre le lendemain.

Deuxième acte

Annenkov et Dora sont ensemble, proches de la fenêtre. Ils savent que le grand-duc va arriver d’un instant à l’autre. Annenkov est gêné de ne pas être lui-même le lanceur de bombe et, quand Dora lui dit qu’il ne peut pas parce qu’il est le chef, il se demande si cela n’est pas un peu commode. Mais à chacun son rôle, dit Dora.

La calèche du grand-duc arrive, le temps passe et rien ne se produit ! Kaliayev n’a pas lancé la première bombe ! Tout est manqué !...

Il revient et nous apprenons par Stepan qu’il y avait aussi la grande-duchesse dans la calèche, mais surtout deux enfants. Kaliayev dit que c’était impossible pour lui de lancer cette bombe avec les enfants dans la calèche, mais qu’il est prêt à recommencer si le parti lui faisait toujours confiance. Stepan est contre cette confiance mais Annenkov dit que le chef c’est lui et que c’était à lui de tout prévoir. Il pardonne donc à Kaliayev. Une violente opposition éclate entre Stepan et Dora quant à savoir si l’organisation aurait accepté que l’on tue les enfants aussi. Annenkov dit à Stepan, avec fermeté, que tout n’est pas permis et celui-ci lui répond que s’il pense cela c’est qu’il n’aime pas vraiment la révolution. S’engage une terrible discussion entre Stepan et Kaliayev. Ce dernier affirme que tout n’est pas permis et qu’il accepte de tuer pour rendre les hommes heureux aujourd’hui et non pas dans des générations et après de terribles sacrifices. Annenkov décide donc que l’on recommencera dans deux jours et que ce sera toujours Kaliayev qui lancera la bombe. Stepan est furieux.

Troisième acte

Nous sommes deux jours plus tard. Voinov, censé aider Kaliayev dans sa nouvelle tentative, décide qu’il n’est vraiment pas fait pour la terreur. Il abandonne donc pour aller militer dans les comités. Annenkov décide qu’il prendra sa place, alors que Stepan estime que cela lui revient de droit. Annenkov tient bon. De son côté Kaliayev découvre qu’il n’est vraiment pas simple de tuer. Il est heureux d’être avec les autres, mais il a compris qu’il n’y a pas de bonheur dans la haine. Il parle d’amour mais Dora lui dit que ce sentiment n’est pas pour eux. Oui, ils aiment le peuple, dit-elle, mais de très loin. Question importante : le peuple les aime-t-il ?... Il ne dit rien en tout cas, le peuple ! Cette conversation entre Dora et Kaliayev va se terminer sur une dure constatation : eux, les justes, ils ne peuvent aimer, ils ne sont pas de ce monde et elle termine en criant : « Ah ! Pitié pour les justes »

L’heure est arrivée, Kaliayev et Annenkov partent et disent adieu. Stepan reste avec Dora et reconnaît qu’il avait

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