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Les Feuilles D'automne

Commentaire d'oeuvre : Les Feuilles D'automne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  443 Mots (2 Pages)  •  522 Vues

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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres

qui sont résumées et commentées

(surtout ‘’Claude Gueux’’, ‘’La légendes des siècles’’, ‘’Les châtiments’’, ‘’Les contemplations’’, ‘’Les feuilles d’automne’’, ‘’Les misérables’’,

‘’Les rayons et les ombres’’, ‘’Lucrèce Borgia’’, ‘’Marie Tudor’’ et

‘’Ruy Blas’’ qui sont étudiés dans des dossiers à part).

Bonne lecture !

Né à Besançon, le 26 février 1802, il était le fils de Léopold-Sigisbert Hugo qui, issu d'une lignée de cultivateurs et d'artisans lorrains, était officier dans l’armée napoléonienne où il allait parvenir par degrés au grade de général. Victor vécut auprès de lui deux années de sa prime enfance à Bastia, et fut impressionné par la gloire militaire ; il le dépeignit comme un « héros au sourire si doux » combattant en Espagne, alors qu’il ne put livrer, contre le chef de bande El Empecinado (« l’empoissé »), qu’une guerre obscure, sans gloire, si loin des belles batailles de l’épopée napoléonienne. Sa mère, qui était d'origine vendéenne et d'esprit voltairien, unissait à un déisme émancipé des convictions royalistes. Elle éleva ses enfants à Paris, la « blonde enfance» du poète ayant alors pour cadre le merveilleux jardin des Feuillantines, à l'ombre du Val-de-Grâce. Mais elle fut troublée par la mésentente entre ses parents. Le général Hugo déserta le foyer conjugal, et Mme Hugo le remplaça par le brillant chef d'état-major de Moreau, le général Lahorie, parrain de Victor, et prestigieuse image de conspirateur républicain. Elle transmit à ses enfants ses convictions royalistes.

D'autres impressions ineffaçables, au hasard des garnisons paternelles, enrichirent sa mémoire : Besançon ; Marseille ; l'île d'Elbe ; l’Italie où, en 1807-1808, avec sa mère et ses frères, il rendit visite à son père ; surtout l'Espagne, une Espagne de tragédie ravagée par la guerre et dont il ramena des images de sang et d'or, car, en 1811, ils gagnèrent Madrid, où M. Hugo venait d’être nommé général.

De retour à Paris, en mars 1812, il reçut, à la pension Cordier puiis au lycée Louis-le-Grand une solide formation. Mais sa vocation était ailleurs. Très tôt décidé à se consacrer à la littérature avec une ambition qui reposait sur une claire conscience de ses dons («Je veux être Chateaubriand ou rien»), il fit ses premiers essais, étant à la fois romancier populaire, par nécessité alimentaire, et poète lyrique par véritable inspiration. Les ébauches et les brouillons de son adolescence intéressent moins par leur royalisme exalté ou leurs emprunts scolaires à la mythologie que par leurs traits déjà hugoliens : ferme relief des vers, antithèses vigoureuses, choix de sujets démesurés.

Il publia en février 1819, le poème ‘’Le rétablissement de la statue de Henri IV’’ que l’Académie des Jeux floraux et l'Académie française couronnèrent.

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