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Le vin as 1906

Dissertation : Le vin as 1906. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2013  •  Dissertation  •  2 361 Mots (10 Pages)  •  822 Vues

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La grande œuvre de Levinas (1906-1995) est totalité et infini (publiée en 1961). Début du livre. Prolongement de la guerre 1939-1945. Ethique placée au cœur du livre. Comment Levinas installe le désir métaphysique et comment cette installation l’éloigne de la phénoménologie de Husserl. Cite de façon incomplète le vers de Rimbaud. La métaphysique (mvt vers l’ailleurs, l’autrement, l’autre) se place avant l’ontologie. Mvt qui part de la terre vers un là-bas irrésistible. Introduit l’extériorité. Impossibilité husserlienne. Place son livre radicalement dans une métaphysique de la transcendance. Le mot ailleurs se couple avec le mot autre. L’autre métaphysiquement désiré. Le besoin est toujours besoin de qq chose. Le désir n’est pas le besoin. Forme de la phénoménologie vers Dieu. Sorte de langage phénoménologique nouveau. L’intentionnalité est à rebours, l’altérité nous vise selon Levinas. Renversement.

« Quelle vie ! La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. » (Rimbaud). Levinas prend d’emblée le contre-pied. « La vraie vie est absente. Mais nous sommes au monde. » Il nous inscrit dans le monde. Tension entre notre existence au monde et cette vie qui n’est pas là. La vraie vie s’est absentée mais on va la retrouver, ici et mnt que nous allons peut être la retrouver. L’expérience métaphysique va peut être s’opérer. Surmonter l’ontologie.

I- La critique de l’ontologie par Levinas.

« Il y a » -> concept déterminant, être impersonnel et anonyme. Il y a un contre-point par rapport à Heidegger et au « es gibt » que l’on trouve dans la Lettre à l’humanisme (il y a -> grande générosité, qq chose se donne). Pour Levinas, « l’il y a » est insupportable dans son indifférence, ne possède aucune générosité, il est anonyme mais n’est pas néant. C’est la gravité même du quotidien. Monotonie. Ne faut-il pas s’arracher à cet être neutre et anonyme. Peut aussi avoir toute sa gravité car peut renvoyer à l’angoisse de la situation politique, la réalité de la guerre… C’est l’expérience vécue dans ce monde neutre. Nous sommes peut être prisonniers de cet être neutre et anonyme. Vraie vie au delà de cet être, au-delà de l’ontologie. Considérer que l’être ou l’ontologie est un vrai défi pour l’humanité. L’être se révèle comme guerre bafoue, nie l’humanité » de l’homme. Dans la nuit de l’être, l’homme est comme destitué, assujetti. Le discours philosophique dont hérite Levinas est construit sur les catégories de l’être et de totalité. Discours qui vise sans cesse à produire des synthèses. Veut réduire la diversité à la totalité. Pensée de la totalité ignore cette pensée, la vraie vie. La vraie vie s’est absentée mais n’est pas à être espérée après la mort. Cela suppose une conversion, une rupture à l’égard de l’ontologie occidentale (qui a comme projet de ramener l’autre au sein du même). Opérer une distinction entre l’ontologie et la métaphysique pensée à partir de la relation éthique, qui déborde toute science de l’être. « L’individu qui existe abdique alors dans le général pensé. » (Levinas). L’individualité singulière se perd dans la généralité conceptuelle. L’altérité de l’autre se perd. L’ontologie a toujours été déficiente dans sa détermination, dans son approche de la question d’autrui. Ne rien recevoir d’autrui sinon ce qui est en moi. Dans l’ordre de la connaissance, l’objet est absorbé par le sujet connaissant. La dualité sujet/objet disparaît. Ce qui fonde cette relation est le moi. « La philosophie est une égologie. » c’est sur la permanence du sujet que se fonde toute relation du sujet à l’objet. Le monde objectif que le sujet construit ne nous parle pas de la vraie vie. La philo occ revendique la liberté et cette affirmation conduit à la neutralisation de l’autre. La raison est libre car ne connaît pas de limites. La vraie vie s’absente devant l’affirmation de cette liberté. « L’ontologie n’est pas une relation avec l’autre comme tel mais la réduction de l’autre au même. » Montre qu’il y a une suffisance dogmatique de l’ontologie. La raison est condamnée à la solitude. Le solipsisme est la structure même de la raison. Le moi rationnel s’enferme dans sa propre immanence, il lui manque la transcendance. Levinas penseur de l’espérance. Chaque homme est animé d’un désir d’être. La vie est intéressée par l’affirmation de son désir d’être pour Spinoza. Levinas demande si l’humanité peut émerger de cette persévérance dans l’être ? Non car conduit à l’indifférence du reste, à tout ce qui n’est pas lui. Homme peut être que de passage -> sentiment d’inquiétude. Pour Levinas, la loi de l’être ne permet pas de surmonter cette inquiétude, c’est en entendant le commandement de Dieu qui voue l’homme à son prochain.

II- Le désir métaphysique

On ne peut pas supprimer le désir -> c’est la vie qui palpite en nous. Distinguer le désir métaphysique du besoin (expression d’un manque rempli par une altérité qui se résorbe dans mon identité de pensant et de possédant). Le désir méta tend vers tt autre chose, vers l’absolument autre ? Pas l’expérience d’un manque. Le désir ne peut être que métaphysique pour Levinas. Il serait pur et déterminé par la pureté -> se référer à la métaphysique (transcendance et infini). Désir qui ne cherche pas la satisfaction. Fait l’expérience de l’éloignement. On ne peut penser le désir qu’à partir de ce qu’il vise. Désir qui refuse d’emblée toute satisfaction. Il vise ce qu’il ne peut pas atteindre (l’absolument autre). Implique un rapport avec ce qui n’est pas donné. Le désir n’est rien autre que dévouement. Préserve toujours une distance entre le désirant et le désiré.

III- L’exigence éthique

Nous devons apprendre que la relation à autrui n’est pas une relation à un autre de la conscience mais une relation à un autre que la conscience, cad qu’on n’accède pas à l’autre par déduction, raisonnement. Autrui n’est pas un autre exemplaire du même genre que moi. La relation est rarement symétrique. Etre responsable d’autrui sans rien attendre de lui. Cette non-réciprocité ne se transforme pas en réciprocité. « La relation de l’altérité n’est ni spatiale, ni conceptuelle. » (Levinas, Le temps et l’autre). S’ouvrir à l’exception d’autrui. La vraie ce n’est pas l’expérience d’une impuissance ?

18/02/13

Transformation

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