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Le sujet

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Par   •  29 Mai 2013  •  Cours  •  2 357 Mots (10 Pages)  •  509 Vues

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PARTIE 1 : LE SUJET

Sujet : étymologie : subjectus → sub = en dessous

→ jectus = ce qui est placé

⇒ Ce qui subsiste malgré les transformations du sujet, bases solides.

⇒ Il y a t il une unité du sujet ? Le sujet est aussi celui qui agit, qui pense (en grammaire, il est celui qui accompli l’action).

Avant on s’intéressait seulement à la fonction métaphysique. On opposait le sujet, l’être réel par opposition à l’objet (ce qui est intérieur).

SUJET / OBJET

à une subjectivité est vide, ce sur quoi le sujet va agir

Descartes inaugure une nouvelle forme de savoir : ce sera le sujet pensant qui est le centre, le fondement d’un univers dont il faut s’assurer la maîtrise.

1ères Méditations métaphysiques de Descartes pages 103 à 107

Le but attendu est d’atteindre une connaissance dont on ne peut pas douter (indubitable). Il se trouve confronté à la valeur de ses connaissances. Il se propose de tester la validité de ses opinions et de ses connaissances et donc de les soumettre au doute. On parle de doute méthodique Cartésien. Ce doute va lui permettre de voir celles qui résistent et donc qui sont vraies de celles qui sont fausses jusqu’à ce qu’elles sortent du doute. Ça n’est pas une suspension définitive du jugement. Descartes n’est pas septique.

Les connaissances médiatisées (média ≠ immédia) par les autres ne sont pas examinées par Descartes. Il ne peut pas soumettre à l’exercice du doute toutes les connaissances qu’il détient car ce serait un travail infini. Il s’attaque donc aux fondements même des connaissances. Il se tourne vers ses propres facultés cognitives (facultés qui nous permettent de savoir).

Par quoi est ce que je connais ?

1er fondement : les sens Descartes déplore qui les sens sont parfois trompeurs. Invalidation des connaissances sensible en application de la méthode du doute (ex : on croit voir rompu le bâton dans l’eau et lorsqu’on le sort de l’eau on voit que pas du tout) (ex : durant le rêve, les objets que me font connaître les sens peuvent être totalement illusoires).

Il évacue comme non fiable l’ensemble des réalités connues par le sens. Le monde extérieur n’existe pas, sa présence au monde est douteuse ainsi que son corps propre lui même.

Le solipsisme = être soi même seul

Quand bien même nous rêvons, nous rêvons à l’aide d’images ; or ces images présentent des formes séparées les unes des autres.

2ème fondement : l’intelligence Je connais également par mon intelligence. Est-il possible de se fier à son intelligence ? L’intelligence est infiniment plus fiable que la sensation. Les objets mathématiques ne prétendent pas être des copies des objets extérieurs, mais de simples objets de pensée (ex : il se peut très bien qu’il n’y ai pas 4 pommes dans ce panier car ce sont des données mais il est sûre que 2 + 2 = 4 car cela ne découle pas de nos sens.) Les connaissances issues de l’intelligence résistent au doute en se présentant sous la forme d’évidence rationnelle. Mais pourtant ses évidences sont remises en cause par Descartes.

Il use un artifice/argument très spécial avec un mauvais génie qui pourrait bouiller la clarté de son esprit a tel point que l’évidence ne serait plus sûre. A supposer que 2 + 2 ≠ 4 que peut-il rester en matière de vérité ?

On peut dire que quelque soit l’infini puissance du mauvais génie, il ne peut pas empêcher que si je doute j’existe par cette action même de douter. Usage intensif du doute → doute hyperbolique. Il fait surgir une vérité essentielle celle du ‘je suis, j’existe ». Le sujet se retourne sur lui même pour se saisir lui même comme sujet/objet de conscience dans un mouvement réflexif. La réflexibilité de la conscience qui se réfléchi elle même et se prend comme objet dans un jeu de miroirs.

« Je suis, j’existe » est une affirmation qui n’a pas besoin de preuve et qui ne peut être l’objet de quelques doutes contrairement aux autres objets vers lesquels ma conscience peut se tourner. La seule certitude que l’on peut avoir, c’est celle de notre propre existence en tant que sujet conscient. Toutes les expériences que nous sommes amenés à vivre peuvent être des illusions, tous les objets de la connaissance peuvent n’avoir aucune expérience. Une seule chose est sûr, c’est que nous en sommes sujet conscient.

⇒ Dans son sens ordinaire, la subjectivité renvoi à un pdv particulier, déformé par l’individu qui le pense.

Le pdv subjectif, on ne peut pas le partager avec tout le monde. Ce n’est pas universel. Subjectif ≠ objectif.

La subjectivité cartésienne désigne tout le contraire, elle est universelle et singulière à la fois. Tous les Hommes sont doté de cette subjectivité. C’est sur elle que se forme toutes les vérités du monde. C’est donc par le sujet qu’il peut y avoir objectivité.

Chapitre 1 : La conscience

I – Mise en situation de la conscience : celle-ci apparaît en n’étant ni un sujet ni un objet

A- La rencontre d’un objet de conscience et d’un sujet de conscience

Il semble que ce qu’il y a dans votre conscience, c’est votre environnement immédiat (salle de cours, prof, voisin, cahiers etc).

L’expression « dans la conscience » n’est pas tout à fait exacte : les cahier etc ne sont pas dans nous mais hors de nous. C’est plutôt dans notre conscience, qui est à l’intérieur d’un univers où se trouvent les objets qu’elle considère. Votre conscience c’est vous-même.

La conscience : sujet → objet

intériorité → extériorité

Il y a dans le pouvoir, un vécu, une aptitude à la représentation de l’objet en image ou en idée (ex : les mots s’effacent pour ne laisser que le sens.)

La conscience ne peut être assimilée à son objet.

L’objet en soi (= noumène KANT) c’est l’objet tel qu’il est avant d’être saisi par une conscience. On ne peut rien en dire ; ≠ phénomène = objet de conscience.

Dans

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