Le rêve.

THEME : LE REVE

Question 1

Le premier document, Globalia de Jean-Christophe RUFIN, est extrait d’un roman car il relate l’histoire, les aventures d’un personnage au sein d’une démocratie, d’un pays. On peut même parler d’un roman utopique car l’histoire se déroule dans un cadre « idéal », « parfait ».

Quant au document 2, La contrebande du rêve de Robert REDEKER, il s’agit d’un article, dans lequel l’auteur expose son point de vue, car il est tiré du Nouvel Observateur qui est un magazine de presse.

Pour finir, le document 3 est une définition du mot contre-utopie comme le précise le chapeau et nous le confirme le site duquel elle est tirée, Wikipédia qui est une encyclopédie ouverte à tous.

Question 2

Dans le document 1, nous avons un roman utopique qui décrit une cité idéale. Ses habitants sont et resteront jeunes à jamais et ils n’ont ni passé ni futur, « les Globaliens jouissent d’un éternel présent et d’une jeunesse éternelle ». Il y a des prisonniers, aussi, qui se voient contraints de regarder très fréquemment une présentation, toujours la même ce qui les rend malades comme le dit Baïkal, un prisonnier : « Il avait déjà entendu cette présentation, jusqu’à la nausée ». De plus cette présentation ne semble pas vouloir dire grand-chose et se contredit, par exemple « La plus grande menace sur la liberté, c’est la liberté elle-même » !

Dans cette utopie, la liberté prime surtout et à tel point que l’on ne sait plus si l’on doit la prendre pour une valeur positive ou négative.

Question 3

Dans le document 3, l’utopie, pour l’auteur, n’a pas obligatoirement besoin de pouvoir devenir réalisable pour « faire rêver », « pour provoquer des effets » car, comme il l’annonce, dans un second temps, si l’utopie se réalisait, elle sèmerait la catastrophe, elle transformerait le monde en une dictature, un chaos. Néanmoins, quand on parle d’utopie on pense immédiatement à son coté enchanteresque qui nous permet d’espérer un avenir meilleur, « Il semble même que la véritable force de l’utopie soit sa capacité à développer une influence sur la réalité », on la sait irréalisable mais on y croit quand même car elle nous fait envie, nous emmène dans un autre monde qui est parfait où les problèmes, les soucis, la peur etc. n’existent pas. « Si la réalisation de l’utopie tourne inévitablement en cauchemar […], le rayonnement au contraire modifie la réalité tout en protégeant l’utopie contre les assauts destructeurs de cette réalité » résume très bien la thèse de R. Redeker.

Question 4

Je pense que l'on peut considérer Globalia comme une contre-utopie car tout est poussé à l'extrême et en devient même complétement absurde. Au premier abord, Globalia semble être parfaite ainsi que ses habitants. Tout répond à ce que l'on a envie, à notre rêve. Une vie tranquille dans un monde idéal.

Et pourtant, il y a au moins une prison. Et les prisonniers sont contraints d'écouter toujours la même présentation. En quelque sorte, ils représentent les « ennemis

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