Le rêve

Le rêve à toujours transporté l’esprit des hommes, su leur donner de la foi et de la motivation. On peut voir ainsi dans le rêve, un monde similaire à la réalité totalement recréé par notre imaginaire, au point de nous donner espoir, ou mêmes nous pousser à la réflexion sur un monde futur. Tel est l'enjeu de ce corpus qui nous invite à dépasser la légèreté et trompeuse du rêve pour en éclairer plus profondément le sens.

Le premier document, qui est un texte de Laurent Gagnebin « Du rêve en politique. » de 1995 donne le ton du corpus : qu’il s’agisse du discours de François Hollande « Le rêve français. » édité en 2011 ou de celui de M.L.KING, « I have dream » en 1987 traduit par Marc SAPORTA le rêve est propre à l’homme et transporte autant qu’il peut persuader. L’inverse mène vers l’échec, comme nous illustre bien l’image tiré de l’express le 11 avril 2012 Plantu « Promesse de Bayrou ». Nous analyserons cette problématique selon une double perspective : après avoir dans une première partie rappelé combien le rêve est nécessaire à la novation créatrice de l’homme, nous chercherons à montrer qu’il repose en fait sur une véritable persuasion, autant quasi-utopique et pleine d’espoir que manipulatrice et vicieuse. Enfin, il conviendra d’étudier la dimension humaniste du rêve.

Le premier élément qui vient spontanément à l’esprit quand on aborde le phénomène féérique est de l’associer à des contes, ce qui n’est pas réel, inimaginable, à la limite du possible et donc de l’opposer à une réalité immédiate, pour certains, pour les personnes ayant perdu toute volonté. Car le rêve nous pousse à réaliser de grand projet, le rêve nourrit l’âme et l’esprit : C’est bien ce que Laurent GAGNEBIN tente de nous expliquer en évoquant la campagne présidentielle de 1995 à travers son texte « du rêve en politique » tiré du cahiers d’éthique sociale et politique. Le rêve se situe à la base de tout grand désir. Sans partager ses rêves, sans faire rêver le monde on n’arrive pas à réaliser ses projets. Je cite selon lui : « Certes, espérer c’est vouloir.» (L.3/4)

Celui qui n’espère pas n’a pas de projet. Il reproche au politicien cette absence de rêve dans leur programme. Et insiste justement sur son importance en associant : « « faire rêver » et… mettre en route. « La marche vers l’horizon » ! » Comme la remarqué avec justesse, François HOLLANDE, dans discours et entretien « Le rêve Français. » en 2011, dans son discours il fait ressortir avant tout que sans rêve, l’ambition n’existe pas : « La France n’avance que quand elle est portée par une grande ambition. ». Mais encore, le grand discours de Martin Luther King « I have dream » est lui aussi remplit d’un message d’espoir, comme l’indique le titre, « j’ai un rêve ». Ou il explique qu’il à rêver d’un monde où il ne serait plus jugé pour leurs couleurs de peau et que cette discrimination racial cesserai. Martin Luther King a su toucher son publique, ce qui confirme en effet les pensées du fameux philosophe Laurent Gagnebin qui demande à rêver. Tandis que l’image en opposition avec les pensées du philosophe, illustre bien sa première phrase : « S’il est un point qui m’as profondément marqué dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle. C’est bien celui-là ; On ne nous a proposé aucun grand

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