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Le rêve

Commentaire d'oeuvre : Le rêve. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Décembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  501 Mots (3 Pages)  •  431 Vues

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Selon vous, est-il possible de créer « un rêve collectif » qui soit capable d’ « entraîner les foules » vers « un avenir radieux »

Certains discours qui nous entourent vont à l’encontre de la pensée dominante et tentent de mettre en place de nouvelle société visant à mieux répondre aux rêves de chacun. Une personne seule peut-elle être à la source d’un phénomène étendu ?

Lorsqu’il est partagé par un groupe de personnes ou par la société tout entière, le rêve est susceptible de devenir une utopie de grande envergure. Cette dernière s’apparente à une source d’espoir et à une force pour construire ensemble un avenir meilleur. Le rêve prend parfois la forme du collectif, lorsque l'espoir n'est plus singulier mais devient celui de tous. Lorsque Martin Luther King prononce son discours le 28 août 1963 « I have a dream » il est porteur des aspirations de tous les afro-américains. Il parle des Etats ségrégationnistes du sud des Etats-Unis, que jusque dans l'Alabama la fraternité remplace la haine, que les petits enfants noirs et blancs puissent se donner la main... Ici le rêve est aussi un déclencheur politique, il acte une prise de conscience qui renseigne moins sur le futur que sur le présent - lorsque Martin Luther King fait son allocution le mouvement pour l'émancipation est déjà assurée victorieux - c'est un marqueur du pouls de la société. Le rapport au temps dans le cadre du rêve collectif est celui du présent plus que du futur - mais n'est-ce pas le cas de tout rêve (collectif ou individuel) que d'être le moment d'une prise de conscience - Le rêve devient alors moins une annonce qu'un projet, il n'anticipe il dévoile et ainsi fait connaître aux autres et parfois soi ce que nous ambitionnons de faire ou devenir.  Lorsque le rêve est partagé il y a un élan collectif proche de l'enthousiasme qui advient - projet collectif qui peut aussi anticiper le pire... Souvent le le meilleur côtoie le pire : rêve de fraternité, de partage, d'égalité puis une dictature du prolétariat qui est la confiscation par des apparatchiks du pouvoir politique, la terreur stalinienne, les piges, le goulag…

Le danger du rêve de l’autre. Le rêve ne peut permettre de savoir ce que sera l'action, il est la trace d'une volonté mais non d'une fin. Une utopie est une invention sans lieu, sans un endroit où être et croitre - une fabrication de l'esprit qui est sans corps, sans une attache dans le monde réel, vouloir la faire advenir s'avère dangereux. Lorsque Gustave Le Bon analyse dans son oeuvre Psychologie des foules qui permettent de contrôler les masses humaines. Hélas mises en oeuvre par le régime nazi, ces techniques ont montré leur redoutable et fatale efficacité. Dans de telles circonstances, on peut agir sur l’imagination des foules en créant, par une idée ou une image frappante, des convictions fortes capables de résister aux raisonnements les plus indiscutables. Le danger est que ces derniers portent atteinte à la liberté de l’individu, à la part intime de chacun

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