Le loup moraliste, Voltaire

Le loup moraliste

             introduction : Ns sommes en présence d'une fable de Voltaire intitulée le loup moraliste et paru 1761. L'exercice de la fable est peu connu chez Voltaire. Célébré surtout pour son art des contes philosophiques comme Candide ou sa défense des opprimés. Cependant il n'est guère surprenant de voir le philosophe des lumières marchés dans les traces de LF pour se livrer ici à une satire des prêtres et de l'hypocrisie religieuse.

               1) Le respect du genre de la Fable

2) la satire sarcastique

1)

animaux qui parlent, animaux personnifiés : nous avons des stéréotypes

loup= cruauté ; animal intelligent + cruel → confirmé par « et du sang qui dégoûtait encore de sa gueule »                   v31-32

Discours du loup différent de son stéréotype. Loup paternaliste + soucis éducatif

Ce qui reviens souvent quand il parle de son fils

*Verbes au mode impératif : on se contente du conseil, v9,v10,v28,v30

    Conseil différents du stéréotype du loup. Le but est de ne pas montrer le côté prédateur du loup : v16/18

Loup sympa+attentif+ éducationnel envers son fils. « honnête loup » = oxymore : il tient peut être un discours honnête mais il ne l'est pas.

→ → → morale : avant la morale, le récit incluse un schéma narratif cadre spatio-tempo non su, v1 « a ce que dit l'histoire » situati° initiale longue = discours du père.

Perturbation avec la réponse du fils : v5 à 39, type de discours direct, prise de paroles des 2 protagonistes

*métrique : Alternance octosyllabes = alexandrins, donne du rythme et rend le récit + vivant et + construit.

Récit qui doit aller vite

conclusion : Voltaire se montre héritier de La fontaine, un clin d'oeil de gros et gras.

      Grandir c'est aussi s'inspirer.

2)

Sarcastique/ sarcasme : du registre ironique = moqueries

Un satire = critique des défauts d'une personne

Voc moral utilisé par le père avec des appels à la modération et à la sagesse → Anaphore v10 et 11

Incitation à mené un vie raisonnable, voc morale, ironique des fêtes chrétiennes : « le jeune »v15, « agneau »v19 → fête de pâques. & on déplace la cible en détournant l'image traditionnelle du loup, il ne paraît pas prédateur et on l'associe à l'hypocrisie religieuse.

A l'époque de Voltaire : la religion est importante avec le clergé très riche : ont une vie dissolue= qui ne suit pas la droiture habituelle

Surtout à la cours, ils avaient des maîtresses ainsi que des enfants → donc non respect de la religion → ils ne se comportent pas comme ils le devraient.

Comme le loup qui fait un sermon et qui a du sang qui dégoûte de sa gueule.

→ C'est un présent de vérité générale, pour la morale qui est intemporelle+universelle

Seul l'exemplarité peut justifier les leçons de conduite, la cible, là est le prédicateur v42. Religion catholique : « chaire » qui le prouve.

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