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Le liseur - Bernhard Schlink

Commentaire d'oeuvre : Le liseur - Bernhard Schlink. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  491 Mots (2 Pages)  •  1 119 Vues

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SI LAKHAL, AGHILAS

Littérature du Bi

601-221-AL-00001

Dissertation littéraire

Le liseur

Travail présenté à

Michael Hétu

Département de Langues

Cégep André-Laurendeau

22 mars 2017

J’atteste que j’ai personnellement produit ce travail et que j’ai indiqué tous les emprunts de textes ou d’idées (provenant de documents écrits, oraux ou visuels).

Signature de l’étudiant : __________________________AS_____________________________________

En hiver, la nuit tombe plus vite et il y a moins de soleil. Alors, il est courant de tomber en dépression. La dépression engendre des pensées froides. Ceci n’est pas le seul cas où l’on retrouve la métaphore du froid. Dans le roman le liseur de Bernhard Schlink, l’humanisation d’Hanna est amenée par le contraste du froid et du chaud, et par le point de vue de narratif de Michael.

Tout d’abord, l’humanisation d’Hanna est amenée par le contraste du chaud et du froid. Le froid est associé à une image d’Hanna inhumaine. En effet, il n’y a pas que les nombreux passages comprenant le regard froid d’Hanna qui rappellent son côté hostile. Il y a aussi le passage où Michael s’imagine Hanna. « Je voyais Hanna près de l’église en flammes, le visage dur, en uniforme noir et la cravache à la main. Avec sa cravache, elle dessine des boucles dans la neige et frappe-les tiges de ses bottes. » Lorsque Michael s’imagine Hanna en tant que garde, elle est dans un contexte froid et plein de neige. Le fait que la période durant laquelle elle a travaillé en tant que garde se passe en hiver, nous permet de relier le froid au côté inhumain d’Hanna. Par ailleurs, dans la littérature, le froid est associé à l’insensibilité. Ainsi, sachant que les gardes qui travaillent dans les camps de concentration sont considérés insensibles, le froid nous permet de faire un lien entre Hanna et l’insensibilité. 

Ensuite, le chaud est associé à une image humaine et sensible d’Hanna. En effet, en plus du fait que la relation amoureuse d’Hanna et de Michael se soit passée principalement en été, il y a aussi des passages particulièrement chauds dans leur aventure. « Hanna avait allumé le chauffe-eau. Elle fit couler l’eau, y versa quelques gouttes de lavande et me lava. Le tablier bleu pâle à fleurs qu’elle portait sans rien dessous collait à son corps en sueur, dans l’air chaud et moite. » Dans ce passage, on constate qu’il y a un environnement propice à l’expression de l’amour que ce soit par la tendresse d’une mère qui lave son enfant ou encore par le début d’une relation sexuelle. Ces moments humanisent Hanna, car on y décèle un aspect sensible de celle-ci. Dans le monde courant, la chaleur venant d’une femme peut représenter soit la chaleur protectrice d’une figure maternelle, ou la chaleur du corps d’une femme excitée sexuellement. Dans les deux cas, il y a une sensibilité humaine perçue chez Hanna. Ces éléments de chaud et de froid sont pertinents, car ils s’incorporent bien dans le roman. Quand il y a absence de chaleur, il y a absence de sensibilité chez Hanna

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