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Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo

Commentaire d'oeuvre : Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  714 Mots (3 Pages)  •  635 Vues

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                                              Commentaire de texte      

         L’œuvre étudiée est «Le dernier jour d’un condamné» de Victor Hugo, paru en 1829. Victor Hugo est un écrivain, romancier français du 19ème siècle. Il est né le 26 février 1802 à Besançon, il décéda le 22 mai 1885 à Paris. Certaines de ses œuvres principales sont : Les Misérables, Notre Dame de Paris et Le dernier jour d’un condamné. Cette dernière œuvre se présente comme le journal d’un condamné à mort, qui raconte ce qu’il a vécu, de son procès à son exécution. L’extrait étudié est le chapitre 5 qui démontre la vie en prison et le fait que le prisonnier est déshumanisé. Nous nous demanderons comment Victor Hugo donne une vision humaine de ce prisonnier. Tout d’abord, nous analyserons la description réaliste de la prison puis ensuite l’humanité chez le prisonnier.

               A peine arrivé à la prison de Bicètre, on se chargea de s’occuper du prisonnier avec précaution  traduit par la métaphore « des mains de fer s’emparèrent de moi ». Il se rendit compte de toutes les mesures prises grâce a l’énumération « point de couteau, point de fourchette pour mes repas , la camisole de force… ». Puisque le verdict de l’affaire pouvait prendre de six à sept semaines, le prisonnier devait rester sain et sauf. Il décrit que la gentillesse des différents gardes de prison était atroce, traduit par l’oxymore « une douceur qui m’était horrible ».

           La vie en prison était dure : une promenade toute les semaines avec les autres détenus, le droit d’aller dans le préau une fois par semaine, le dimanche, après la messe. Tout ceci peut nous faire penser que la vie en prison est une vie d’animal plus qu’une vie d’humain.

              Grâce à sa docilité et ses légères connaissances en latin, le condamné a réussi à améliorer ses conditions de vie en prison.

                Comme dit dans la transition, le prisonnier à pu obtenir de l’encre, du papier et des plumes pour pouvoir écrire et s’exprimer durant ses derniers instants. Il eut aussi le droit de se faire retirer la camisole dans lequel il était paralysé. On voit donc que le prisonnier a profité de certains de ses atouts pour arriver à ses fins retranscrit par une énumération ternaire « Ma jeunesse, ma docilité, les soins de l’aumônier de la prison et surtout quelques mots en latin »                                                                                                                                              

                Durant les moments en commun avec les autres détenus, le condamné apprends l’argot et certaines expressions comme « épouser la veuve (être pendu) » ou bien « il y a du résiné sur le trimar (du sang sur le chemin) ». Il trouve que cette langue à quelque chose de sale et de poudreux, adjectifs que l’on peut associer a la prison.

Conclusion : le récit de ce chapitre démontre la vie en prison, que ce soit l’atrocité qui peut se retransmettre dans la gentillesse. Les détenus sont considérés comme des animaux selon leurs personnalité.

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