Le Voleur

Pour commencer, le voleur était vêtu d’une cagoule noire qui recouvrait son visage, sauf ses yeux d’un brun clair flamboyant à la fois sombre et mystérieux. Ayant un chandail à manche longue, où des bras longs et musclés étaient cachés, il se dirigea directement vers le comptoir. Si je me fiais à son pantalon extrêmement troué, taché, et immonde, je n’avais pas l’impression qu’il eut la vie facile. Sa posture et sa carrure le trahissait, car en dépit de cela, il ne devait pas avoir plus de seize ou dix-sept ans. Oubliant qu’il était dans un dépanneur et qu’il pouvait y avoir des acheteurs, il se concentra que sur le commis, terrifié. Ce dernier essaya de le dissuader de faire ce geste qui pourrait rendre sa vie plus misérable qu’elle est, mais il ne l’écouta pas. Il menaça le commis du dépanneur du coin, il jeta un coup d’œil vers les caméras et commença à paniquer. En raison des tremblements de sa voix, on pouvait facilement deviner la crainte de celui-ci et même la terreur qui l’envahissait. À l’aide du manche de son pistolet, sa première réaction fut de briser la vitre, laquelle le séparait de l’employé. Ce comportement spontané expliquerait tous s’est bris de verre sur le sol et sur le visage de cette pauvre victime sans défense qui criait douleurs et priait qu’un client lui vienne en aide. Heureusement, une femme d’âge mûre, qui était près de moi, pris doucement son sac à main, étant tombé sur le sol auparavant, chercha son téléphone, le trouva, composa le numéro d’urgence et commença à décrire la scène à la réceptionniste, qui semblait aussi en détresse que nous l’étions. Ayant entendu cet appel provenant de la cliente, le bandit pris ses jambes à son cou.

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