Le Ventre De L'Atlantique

Dans l’extrait du livre Ventre de l’Atlantique, l’auteur Fatou Diome démontre l’idéalisation et le déni des jeunes Africains par rapport à la France. Pour eux, la France représente le paradis et ils croient que les immigrants ne sont plus seulement que des travaillants, mais bien considérés comme des citoyens de la France . Salie, personnage inspiré du vécu de Fatou Diome, explique aux garçons que : « si vous débarquez sans papiers vous courez au-devant de graves problèmes et d’une vie misérable en France ». Ndétare, enseignant du village de Niodor, veut que les jeunes comprennent et croient tout ce que Salie leur raconte. Malgré tout ce qu’elle leur dit, les jeunes garçons croient toujours qu’elle ment et que si : « elle ferme la porte; c’est pour s’éviter d’avoir à nous héberger qu’elle dit tout ça ». Les garçons africains sont convaincus de l’idéalisation, de l’image positive qu’ils ont de la France. Ils croient que Salie ne peut trouver un emploi, car c’est une gamine et que pour leur part ils seraient : « … capables de trouver du boulot et d’assurer comme des vrais mecs ». Inévitablement à chaque aspect négatif que Salie dépeignait, les jeunes croyaient qu’elle exagérait et ils ne comprenaient pas qu’elle ne veut que les prévenir pour ne pas qu’il soit déçu une fois là-bas. L’idéalisation qu’ils ont de la France les bloque dans un carcan d’idéaux, les empêchent de considérer tout aspect négatif.

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