Le Sport Miroir De Notre Société

Le sport est omniprésent dans notre société. 65% des français déclarent pratiquer un sport « occasionnellement ». Il permet de renforcer la cohésion sociale mais, est également appelé « l’école de la vie » car il enseigne aux sportifs différentes valeurs.

On entend souvent dire que le sport reflète notre société, mais en quoi le sport est-il le miroir de celle-ci ?

Pour répondre à cela, nous nous intéresserons tout d’abord à ce que le sport peut vraiment apporter aux individus, ainsi qu’à la société. Nous verrons par la suite, les éventuelles recettes du succès. Puis, pour finir, nous traiterons le reflet des idéologies, qui souligne ou attenue les inégalités.

Le sport est une chose essentielle dans la vie de certain Homme, tout comme dans la vie sociale. Il est une sorte d’échappatoire, permettant parfois de se distinguer des autres. Mais il permet également d’atténuer les tensions existantes.

Pour commencer, Patrick Mignon, à travers Cahier français, Sport et société, rédigé au printemps 2004, nous évoque la coexistence de composantes contradictoires, que l’on peut trouver entre sport et vie sociale. Pour lui le sport est une sorte d’échappatoire à un avenir peu prometteur, mais pense que celui possède un caractère illusoire, car en général le triomphe ne dure pas à long terme, il est vrai que nous ne sommes jamais à l’abri d’une éventuelle blessure. Quant à lui, Pascal Duret, dans Sociologie du sport publié en 2008, nous fait part de sa pensée, pour lui les compétitions sportives permettent de voir comment des hommes ordinaires, sans privilège de naissance, se distinguent des autres. C’est pour cela que l’auteur de la revue, pense que le sport propose une hiérarchie juste, il permet d’intégrer un collectif, d’atténuer les tensions existantes. Et va même jusqu’à dire qu’il réconcilie le droit de la force. Pour l’essayiste, le sport renseigne aussi sur ce dont nous avons besoin pour réussir dans la vie. Mais que signifie réellement réussir dans la vie, comment parvenir à cette « victoire » ?

En effet, il existe plusieurs façons d’accéder à la victoire, la vertu n’est pas toujours récompensée de par les facteurs hasard et chance. La victoire à son envers lorsqu’elle est obtenue grâce aux facteurs triche et ruse.

Pascal Duret, nous fait comprendre qu’il faut du mérite, et surtout savoir tirer son épingle du jeu tout en restant collectif. Qu’il faut également du talent pour gagner, tout comme pour réussir sa vie. Et c’est sur un accord commun que Patrick Mignon, nous évoque le fait qu’il faut apprécier le travail nécessaire fourni par les sportifs pour triompher. Qu’il faut également admirer l’aisance de celui qui franchie tous les obstacles. Car l’on triomphe de la raison et de la vertu quand le meilleur l’emporte. Malheureusement il n’est pas toujours signe de vertu ou de mérite. L’écrivain affirme qu’il faut également de la chance et si nécessaire un peu de roublardise. Car lorsque le sort de la malchance s’acharne, il reste toujours le recours à la filouterie et à la tricherie. Pour les sportifs cela peut représenter une sorte de logique compensatoire pour forcer un peu son destin. Et comme l’eu dit William Ernest Henley dans Invictus « Je suis maître de mon destin ; Et capitaine de mon âme ». Et le sociologue

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