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Le Grimoire D'arkandias

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Par   •  23 Avril 2014  •  551 Mots (3 Pages)  •  1 075 Vues

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Résumé de l'épisode :

Circé a prévenu Ulysse du charme fatal des Sirènes : celui qui écoute leurs chants est perdu. Désireux malgré tout d'entendre ces tentatrices, Ulysse se fait attacher au mât de son navire après avoir bouché à la cire les oreilles de ses compagnons. Quand s'élèvent les voix enchanteresses, le héros cède à son désir et demande à être délivré. Au contraire, ses compagnons resserrent ses liens comme il l'avait lui-même prévu. Le vaisseau s'éloigne de l'île sans dommage et se dirige… vers Charybde et Scylla !

Extrait de l'épisode : Ulysse attaché au mât, écoute le chant des sirènes

"Quand on eut déposé tous les agrès dans le navire, on se laissa conduire par le vent et le pilote. Je m’adressai alors à tous mes gens avec tristesse ; Amis, je ne veux pas qu’un ou deux de nous seulement connaissent les oracles de Circé la merveilleuse : je vous parlerai donc, que nous sachions tous ce qui peut nous perdre, et ce qui peut nous éviter la mort fatale. Circé nous donne pour premier conseil de fuir des Sirènes étranges l’herbe en fleur et les chansons ; moi seul puis écouter leur voix ; mais liez-moi par des liens douloureux, que je ne puisse pas bouger, debout .sur l’emplanture, attachez-y-moi par des cordes, et si je vous enjoins, vous presse de me détacher, il faudra redoubler l’emprise de mes liens !"

C’est ainsi longuement que j’enseignai mes compagnons. Cependant sans traîner, la barque robuste arrivait à l’île des Sirènes : un vent sans danger la poussait. Bientôt après ce vent tomba, le calme plat se fit souffle ; un dieu devait coucher les flots. L’équipage, debout, cargua les voiles du bateau, les déposa dans le profond navire et, s’asseyant aux rames, blanchit l’eau sous le bois de sapin. Moi, coupant en morceaux un grand cercle de cire, avec le glaive aigu, je le pétris de mes mains fortes ; il s’amollit bientôt, comme le voulait la puissance du Soleil et les feux du roi fils d’Hypérion. J’en bouchai les oreilles à l’un de mes gens après l’autre. Ils me lièrent pieds et mains dans le bateau, debout sur l’emplanture, en m’y attachant avec cordes ; puis, aux bancs, on battit des rames les eaux grises.

Mais, quand on s’en trouva à la portée du cri, passant en toute hâte, ce navire bondissant ne leur échappa point, qui entonnèrent un chant clair :

"Viens, Ulysse fameux, gloire éternelle de la Grèce, arrête ton navire afin d’écouter notre voix! Jamais aucun navire noir n’est passé là sans écouter de notre bouche de doux chants.

Puis on repart, charmé, lourd d’un plus lourd trésor de science. Nous savons en effet tout ce qu’en la plaine de Troie les Grecs et les Troyens ont souffert par ordre des dieux, nous savons tout ce qui advient sur la terre féconde…"

Elles disaient, lançant leur belle voix, et dans mon cœur, je brûlais d’écouter, priai mes gens d’ôter mes liens d’un signe des sourcils : ils se courbèrent sur leurs rames. Aussitôt, Euryloque et Périmède se levèrent, multipliant mes liens et leur donnant un nouveau tour. Quand nous les eûmes dépassées et quand enfin nous n’entendîmes plus ni leur voix ni leur chant, mes braves compagnons enlevèrent la cire dont j’avais bouché

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