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La vitesse, facteur économique

Commentaire de texte : La vitesse, facteur économique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2021  •  Commentaire de texte  •  714 Mots (3 Pages)  •  360 Vues

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La vitesse facteur économique

La vitesse est devenue pour la société un maitre mot surtout en matière économique. Comment expliquer la recherche de la vitesse par la société? Nous verrons d’abord les raisons et les causes du développement de cette vitesse. Nous chercherons dans un deuxième temps à en saisir les conséquences.

A l'heure actuelle, les entreprises cherchent plus que jamais la rentabilité. Cette rentabilité doit passer par une production de masse, de plus en plus rapide comme le souligne le Compte rendu de la Conférence du 25 novembre 2015 à l’Université de Savoie, rédigé par Marie-Jo EGGER et Marc GINDRE, professeurs d’économie et de sciences sociale et intitulé « La vitesse, le capitalisme et l’homme moderne ». Ils prennent pour exemple le monde de la mode dans lequel les sociétés produisent sans cesse et à grande vitesse de nouvelles collections. Il en va de même dans le monde de l’automobile. On cherche à tout prix le rendement , au point de chronométrer chaque action pour rentabiliser au maximum et limiter le gaspillage de temps comme l’illustre parfaitement la présentation du documentaire intitulé : Business du temps « Le temps, c'est de l'argent » réalisé par Cosima Dannoritzer en 2016 sur ARTE. Ce dernier raconte la méthode révolutionnaire créé par un couple d'ingénieurs dans les années 20, qui a pour but de chronométrer chaque action afin d’améliorer le rendement des ouvriers. Les désirs de chaque client doivent être aujourd'hui satisfaits dans les plus courts délais pour éviter de le perdre . L’ entretien avec Jonathan Curiel d’ Alexandre Devecchio qui s’intitule «La société de la vitesse est une société du désengagement» édité dans Le Figaro le 8 février 2020 nous le confirme « Ce n’est plus le gros qui mange le petit mais le rapide qui mange le lent ». L'importance de la vitesse dans les transactions est devenue si importante qu’elle est devenu le cheval de bataille pour les plus grandes entreprises mondiales qui prônent la devise du « tout partout tout le temps » .

Le phénomène de recherche de vitesse pour acquérir de plus en plus de gain n'est pas nouveau. Il est l'essence même du capitalisme comme nous l’ expliquent Jonathan Curiel d’ Alexandre Devecchio dans son entretien ainsi que le compte rendu de la Conférence à l’Université de Savoie. Ces derniers nous confirment que, depuis les années 60, le capitalisme a changé laissant place à un capitalisme financier où la vitesse et le temps sont devenus monnayables « le temps est devenu la richesse ». Le documentaire « Le temps, c'est de l'argent » remonte au début du 20e siècle l’apparition de l’hypervitesse dans la société, et plus précisément en 1912, lorsque Paris crée le temps universel, précurseur de la vitesse de la mondialisation .

Cette évolution drastique de la vitesse dans la société ne reste pas moins sans conséquences. D’après le compte rendu de la Conférence à l’Université de Savoie , pour pouvoir être le meilleur il faut être le plus réactif. Cela implique une diminution drastique de la vie privée, car il faut pouvoir réagir à l'instant T. Cette diminution de notre vie privée est devenue banalz. l’Entretien avec Jonathan Curiel d’ Alexandre Devecchio

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