La vie d'Honoré de Balzac

Honoré de Balzac (1799-1850) est un célèbre auteur romantique et réaliste du XIXe. C’est un romancier à l’origine de l’une des œuvres les plus imposantes de la littérature française (+130 titres). Ces romans sont regroupés dans le cycle de la comédie humaine, vaste fresque qui a pour but de représenter toute la société de son temps. Le Père Goriot (1835), fait partie de la comédie humaine, il s’agit d’un roman réaliste et psychologique centré autour du personnage éponyme, un vieil homme qui va mourir seul, abandonné par ses filles à qui il a pourtant consacré toute son existence. L’extrait étudié se trouve dans les premières pages du roman. C’est le portait de Vautrin et Rastignac, deux personnages important du roman. LECTURE. Nous verrons comment Balzac fait le portrait de Vautrin et Rastignac. Dans un premier temps nous verrons deux portraits réalistes et vivants puis dans un second temps deux personnages types opposés, et enfin nous ferons une présentation de deux héros romanesques.

Nous remarquons deux physique révélateurs aussi bien pour le physique que pour le caractère pour Rastignac un physique (visage) l.1-2 et tenue vestimentaire : l’élégance l.6 « jeune homme élégant » « bon goût » l.4, la pauvreté l.4 et l.6-8 « vieille redingote(…) » on y remarque une accumulation d’adjectifs péjoratifs. Puis pour le caractère, il y a une absence de portrait moral, Rastignac n’a pas encore suffisamment vécu pour affirmer sa personnalité qui se révélera au cours du roman. Pour Vautrin on remarque une rusticité du langage et des manières l.10 « favoris peints » « bouquets de poils touffus » l.13, une force physique l.11-12 « fameux gaillard » « épaules larges (….) » on y remarque une énumération sur la carrure du personnage. Puis enfin son langage familier l.17 « Ca me connait ». Pour son caractère on remarque dans la description de la gaieté, de la courtoisie, de la générosité l.15-16 « grosse gaieté » « obligeant et rieur » « avait prêté plusieurs fois de l’argent » l.20. Le double portrait très réaliste s’appuie sur une observation minutieuse de l’apparence extérieure du personnage, dont le narrateur déduit des traits de caractères. On y remarque des portraits vivants par les habitudes des personnages, « pose habituelle » l.2 et « ordinairement il portait » l.6 pour Rastignac. « Ses mœurs consistaient à… » l.27-28 pour Vautrin. Il y a aussi l’évocation du passé des personnages qui en font des portraits vivants, pour Rastignac « tradition de bon goût » l.3 qui exprime l’éducation de Rastignac. Pour Vautrin il y a une longue énumération l.17 qui renvoie aux expériences passé mystérieuse de ce dernier. Et enfin les verbes d’actions qui animent la description et rendent les personnages plus vivant et aussi l’insertion de paroles rapportées l.17 ; l.20, le narrateur rend ses personnages plus vivant conformément à l’écriture réaliste.

Les personnages sont totalement opposés l’un est un étudiant ambitieux et idéaliste et l’autre un brigand mystérieux et habile. Dans cet extrait certains traits généraux des personnages apparaissent pour Rastignac : « L’étudiant » l.7 « noble » l.3, pauvre, jeune, et beau. Pour Vautrin « L’homme de 40ans » l.9 (L : article définie qui renvoie à un type), « fameux gaillard ! » l.11 qui renvoie à un certain mystère et

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