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La sémiotique

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Par   •  6 Avril 2014  •  1 130 Mots (5 Pages)  •  725 Vues

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Critique littéraire

SEMIOTIQUE de la littérature

La sémiotique (ou sémiologie) est la science des signes. Elle fait partie des théories modernes, permettant de considérer chaque élément, chaque personne et chaque lieu comme un signe à interpréter. La sémiotique française, et plus généralement européenne, s'est formée dans les années cinquante et les années soixante. Une partie des recherches ont évolué vers ce qu'on appelle plus couramment la "sémiologie" - l'étude des signes -, sous l'influence de la théorie de la communication. Mais le courant le plus représentatif est resté fidèle, malgré sa très grande diversité, à une sémiotique fondée sur le principe d'une "sémantique" des discours, textes ou images. La sémiotique, ne s’intéresse ni à celui qui dit le texte, ni au sens du texte mais au texte lui-même. Les éléments d’un texte ne tiennent donc leur signification et ne peuvent être reconnus signifiants que par le jeu des relations qu’ils entretiennent.

En même temps, beaucoup d’oeuvres se présentent sous le signe de la double appartenance: sémiotique et poétique, on peut considérer la permière comme une branche de la seconde.

«Le but de la .recherche sémiologique est de reconstituer le fonctionnement des systèmes de significationautre que la langue selon le projet même de toute activité structuraliste qui est de construire un simulacre des objets observés».

Roland Gérard Barthes est un critique littéraire et sémiologue français né le 12 novembre 1915 à Cherbourg et mort le 26 mars 1980 à Paris2. Il fut l'un des principaux animateurs du structuralisme et de la sémiotique en France.

Flaubert et la phrase

(Roland Barthes: Le degré zéro de l’écriture)

Même avant Flaubert, les écrivains ont bien connus la difficulté à bien écrire : ils ont dû corriger leur travail sans arrêt pour créer un oeuvre de qualité.

Chez Flaubert cette peine est encore plus marquant : le style chez lui, c’est la douleur absolue, la rédaction est lente, il s’enferme pour écrire, il est constamment à la recherche de la perfection. Il n’hésite pas à tout récommencer à zéro si’il juge nécessaire. Pour lui le lieu de travail n’est pas près d’un table, mais sur un lit de répos. Car c’est un lieu de fantasme qui peut donner une nouvelle matière, mais qui peut aussi conduire à tout détruire pour ensuite récommencer. Le style donc prend toute l’existence de l’écrivain : écrire c’est vivre. « Un livre a toujours été pour moi, une manière spéciale de vivre » dit Flaubert. Ce n’est pas la publication, mais l’écriture est la fin de la création de l’oeuvre. Cette sacrifice d’une vie pour l’écriture, a modifié une quelque sorte les conceptions traditionnelles du bien écrire. Ecrire et penser ne font qu’un, l’écriture est un être total. Pour Flaubert la prose doit à la fois rejoindre le vers et le dépasser. La distribution des tâches techniques assignées est très particulière dans l’élboration d’un roman. Flaubert ne néglige pas les tâches de narration, mais elles ne réprésentent pas un lien essentiel pour son projet.

L’écriture flaubertienne se restreint aux corrections du style. Ces corrections touchent le premier code, celui de la langue, elles engagent l’écrivan à vivre la structure du language comme une passion. C’est une lingistique de corrections.

Les corrections que les écrivains apportent à leurs manuscrits peuvent se classer dans les deux axes du language. Dans le premier axe il y a

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