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La statue de la Liberté à New Yorksymbolise

Analyse sectorielle : La statue de la Liberté à New Yorksymbolise. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  464 Mots (2 Pages)  •  536 Vues

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L'American way of life (« style de vie américain ») qui désigne un mode de vie fondé sur une société de consommation, symbole de prospérité capitaliste représenté par les appareils électroménagers, l'automobile, Hollywood[2], la mode, le contenu des séries télévisées américaines, etc., est notamment très envié par les Européens, surtout entre les années 1920et 1960.On peut également rapprocher le concept de rêve américain avec la notion de Frontier (« frontière »), désignant un front pionnier, la progression de la nation et de la civilisation face à la nature sauvage, comme ce fut le cas lors de l'expansion duFar West (au détriment des Amérindiens), qui a marqué l'histoire américaine au cours du xixe siècle. Cette idée est devenue un état d'esprit typiquement américain et pas seulement lié à une expansion économique et territoriale, comme en témoigne le concept développé par l'administration du président John Kennedy au début des années 1960 : la Nouvelle Frontière, qui ne se référait pas seulement à la conquête de l'espace, mais aussi à des changements dans la société et les mentalités.

HistoiresModifier

La statue de la Liberté à New Yorksymbolise l'idée de rêve américain pour des milliers de migrants venus par l'interface atlantique.Le Golden Gate Bridge (ici avec vue sur la baie de San Francisco) représente un symbole de même portée pour les migrants de l'interface pacifique.Dès l'époque coloniale, le roi d'Angleterre utilisait le rêve américain pour stimuler l'immigration et le peuplement de l'Amérique du Nord. Il vantait l'immensité du territoire, synonyme d'opportunités quasi illimitées, ainsi que l'accès facile à la terre, qui constituait l'aspiration de nombreux paysans dans la métropole. Celui qui réussissait à devenir propriétaire acquérait de fait le droit de vote pour les députés de la Chambre des communes. Cependant, les migrants des xviie et xviiie siècles trouvaient bien souvent des conditions de vie difficiles lorsqu'ils arrivaient en Amérique : attaques des Amérindiens, maladies, climat rigoureux, etc. Pour les puritains anglais, la Nouvelle-Angleterre est idéalisée comme la « Terre promise » où ils pourraient prendre un nouveau départ et construire une société neuve, loin des persécutions en vigueur en Europe.La Révolution américaine fait progresser l'idée du rêve américain. Dans la Déclaration d'indépendance américaine de 1776, la « poursuite du bonheur » figure parmi les droits inaliénables de l'Homme, à côté de la liberté et de l'égalité.Avec la Révolution industrielle, de nombreux Américains avaient réussi à s'enrichir au cours du xixe siècle, à force de courage et d'esprit d'entreprise (Andrew Carnegie, John D. Rockefeller). Des centaines de milliers d'Européens quittaient à cette époque le Vieux Continent pour échapper aux persécutions religieuses (Juifs d'Europe de l'Est), à la pauvreté (Italiens) ou à la famine (Irlandais). L'accès aux immenses territoires de l'ouest ouvrait des possibilités d'accès à la propriété foncière.L'expression « rêve américain » est utilisée pour la première fois

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