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La princesse de Cleves de Mme de Lafayette

Commentaire de texte : La princesse de Cleves de Mme de Lafayette. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 452 Mots (6 Pages)  •  277 Vues

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L’extrait que je vous présente aujourd’hui est issu de la première partie du roman La Princesse de Clèves, publié de manière anonyme en 1678 puis attribué à Mme de Lafayette. Ce roman à immédiatement connu un immense succès car il bouleverse ce genre et provoque un sentiment de nouveauté, de sensation. Il a fait sensation, à tel point que la revue Mercure Galant à publié une enquête au sujet de la scène de l’aveu. Il a provoqué des réactions extrêmement fortes qui ont contribué à le transformer en un classique de la littérature française. Il commence de manière très stéréotypée, archetypée et ne renvoie pas à une nouveauté. L’horizon d’attentes du lecteur est atteint.

On peut déjà lire toute la singularité de cette œuvre où la tension entre nouveauté et horizon d’attentes

On peut donc se demander quel est le parallèle entre cette scène archétypale, attendue par le lecteur où tous les stéréotypes et les codes de la rencontre amoureuse sont présents ET toute l’originalité et la singularité de ce roman qui sont déjà annoncés dans ce passage.

C’est une scène à la fois attendue et étonnante.

On peut voir 3 mouvements dans le texte.

1) La rencontre qui se déroule à travers de leurs deux regards comme si ils étaient seuls dans cette scène.

2) Un contact physique qui se traduit par une danse.

3) Le dernier aspect de cette rencontre est le point de vue social avec les présentations en public dans le cadre de la cour.

On remarque tout d’abord une inversion du protocole du bal qui commence normalement par les présentations et se clôture par l’échange des regards. C’est un des points qui nous montre cette nouveauté.

Tout le jour = Ce texte s’ouvre sur un temps long, ralenti qui prépare le coups de fouder à suivre. Cet étirement du temps et effet d’attente du point de vu narratif accentue la perfection de sa beauté déjà existante. C’est un début où le caractère visuel est particulièrement présent et pousse le lecteur à faire appel à son imagination.

Se parer : acte qui relève des apparnces , image devant la cour. C’est également une des préparations à la rencontre amoureuses.

Elle anticipe cet événement à la fois social, amoureux et intime.

C’est un geste certes anodin qui anticipe cependant ce qu’il va se passer, c’est une sorte d’amorce

Fiançailles = évènement important qui n’set pas destiné a Mme de Clèves et portant c’est elle qui sera au centre des regards

C’est un événement qui représente le lien amoureux et ce sera le jour de la rencontre comme un signe du destin.

Sa beauté et sa parure la rapprochent de M. De Nemours et crée un lien de similitude, ils font les mêmes choses.

Bal, festin royal, Louvre = lieux privilégiés qui lui donne un aspect proche du féerique.

L’on admira = comme mentionné auparavant des son arrivée la princesse est au centre de tous les regards, un regard collectif qui admire sa beauté

On assiste à la construction d’une héroïne par le regard social comme si elle était digne d’attention.

Il y a une focalisation du regard sur la Princesse de Clèves, elle est la belle personne.

Le premier événement pertubateur est M. De Nemours. Il fait son entrée avec bruit, chaos, fracas et désordre. Le « bruit » peut aussi être interprété comme à l’époque comme un scandale.

Il enjambe les chaises, comme si il était trop pressé d’arriver. Il saute les obstacles et au sens figuré les règles. Il agit comme s’il était seul. On peut aussi lire cela comme une façon de venir secourir à la princesse qui doit choisir quelqu’un avec qui danser.

M. de Nemours provoque une surprise, tout le monde ( on) le laisse passer, lui fait place.

La princesse cherche des yeux = attitude normale lors d’un bal mais elle établit un contact visuel avec LE cavalier qui n’est que M . de Nemours.

On retrouve par la suite un chiasme : Ce prince était fait d’une sorte… qui accentue cette surprise et étonnement dont on retrouve le champs lexical dans cet extrait.

C’est une « coincidence » stéréotypée comme une union qui lie les deux personnages.

On retrouve ce vocabulaire, particulièrement codé à l’époque de la surprise puisque l’amour est une surprise et renvoie donc au lexique amoureux. ( surprise, grand étonnement )

Mme de Lafayette crée un lien, un parallèle entre les deux personnages qui ont tout deux pris le soin de se parer et qui sont d’une beauté extraordinaire.

Ensuite, la scène s’ouvre sur les spectateurs, la cours où se trouvent, au milieu, les deux

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