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La négritude

Commentaire de texte : La négritude. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2014  •  Commentaire de texte  •  881 Mots (4 Pages)  •  758 Vues

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La négritude est un courant littéraire et politique, créé durant l'entre-deux-guerres, rassemblant des écrivains noirs francophones. Léopold Sédar Senghor, né le 08 octobre 1906 au Sénégal, était un homme appartenant à ce courant.

Il a été le premier président du Sénégal de 1960 à 1980 et il fut aussi le premier Africain à siéger à l’Académie française. Il mourut le 20 décembre 2011 en France.

Son poème « A New-York » est extrait de son recueil Ethiopiques (1956). Ce poème étonne, car dans il est écrit dans un recueil qui définit l’homme africain et sa relation avec la terre.

Ce poème est composé de 3 strophes, nous en étudierons que la première où nous nous demanderons quel regard a l’homme africain sur la ville moderne.

Ainsi nous parlerons de l’évolution de sa découverte de la ville, d’abord surpris, fasciné et enfin lucide.

Dans ce poème le poète évoque ses premiers ressenti, au vers 1 il s’adresse à New York comme si que c’était quelqu’un de réel « New York ! ». Aussi on peut remarquer qu’il tutoie la ville à plusieurs reprises « ta beauté » au vers 1, « tes yeux » « ton sourire » au vers 2. Il continue de personnifier la ville avec « sourire de givre » au vers 2, « muscles d’acier » « peau patinée » au vers 6.

Le poète se trouve comme impressionné dans cette ville, nous avons une anaphore de « Si timide » aux vers 2 et 3. « Des yeux de chouette » au vers 4 montre des grands yeux ouverts qui accentue cet effet d’étonnement.

Le poète est aussi séduit par la beauté des femmes New-Yorkaises, avec « ces grandes filles d’or aux jambes longues ». Il est aussi séduit par l’architecture, la puissance de la ville : « dont les têtes foudroient le ciel » au vers 5, « Les gratte-ciel qui défient les cyclones » au vers 6, New York serai donc capable de défier les forces de la nature.

Notre poète se sent petit face à cette ville, « Levant les yeux » au vers 4.

Nous remarquons aussi « D’abord » au vers 1 qui laisse penser qu’il y aura une suite, plus loin il y aura un changement dans le poème. La fascination du poète change ensuite en un sentiment plutôt négatif avec « Mais » au vers 7.

Le poète fait ici une autre anaphore de « Pas un » aux vers 11, 12 et 13 qui a chaque fois était suivi d’un élément réconfortant « rire d’enfants » au vers 11 , « sein maternel » au vers 12 et « mot tendre » au vers 13, on peut le traduire par le fait qu’il n’y a rien de tout ça, qu’il y a un manque de vie humaine dans la ville. Aussi au vers 12 nous avons « Des jambes et des seins sans sueur ni odeur. » il parle de ces parties du corps avec aucune pudeur, de manière banale alors que dans la première nous avons vu qu’il parlait des jambes comme d’une beauté. Au vers 13 « cœurs artificiels » il y a comme une inversion, dans notre première partie nous voyons qu’il personnifie la ville alors que là il parle des humains comme d’un artifice ; de plus il ne montre aucun enfant dans la ville « Pas un […] ma main fraîche » au vers 11, ce qui contraste avec l’Afrique où il y a beaucoup d’enfants. Il fait contraste avec l’Afrique à d’autres moments aussi comme au vers 9 «

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