La guérison

L’amour est un sentiment très fort et tout aussi complexe. Malheureusement les relations finissent souvent mal ce qui peut entrainer de terrible moment pour ceux qui vivent une peine d’amour. C’est cette émotion qui est décrit dans la nouvelle La Guérison tiré de Sido de Les vrilles de la vigne (Paris, hachette, 1961, p. 193-198). Après avoir lut cette nouvelle on en vient à se dire que la rupture amoureuse est destructrice pour Valentine et ce de trois façons différentes. De par sa souffrance, de sa peine refoulé et pour finir par ca guérison.

Valentine se rend chez son amie qui se rend compte très rapidement de son étrange attitude. En effet, Valentine lui avoue sa rupture avec son amant Henri, ce qui semble la faire souffrir au plus haut point. Lorsque son amie lui demande si elle a du chagrin, elle lui répond d’une façon qui laisse croire que cette rupture a des effets destructeurs à son égard : « Oui, j’en ai. Oh! J’en ai… Dites, est-ce que ça va durer comme ça? Est-ce que je vais souffrir longtemps? Vous ne connaitriez pas un moyen… Je ne peux m’habituer… Que faire ? » (p.3.)L’intonation exclamative ainsi que les pauses entre les phrases de Valentine amplifie le sentiment qu’elle souffre énormément. De plus, un peu plus loin dans le texte, elle déclare clairement que la souffrance est insupportable : « […] Je sais seulement que c’est insupportable, insupportable, cette solitude, cet abandon de tout ce qu’on aimait, ce vide, ce…» (p.4.) Cette répétition du mot insupportable vient mettre l’accent sur le fait qu’elle est terriblement affectée par cette rupture amoureuse et qu’elle en souffre beaucoup. Bref, la souffrance extrême que ressent Valentine oblige à croire que la rupture est réellement destructrice.

Même si Valentine souffre, elle ne laisse pas paraître sa peine. Comme son amie le dit, elle refoule ses sentiments mais, la douleur est belle et bien présente : « Depuis trois semaine – vingt et un jours! – Elle se défend contre les larmes dénonciatrices […] » (p.4.) La personnification des larmes qui dénonce utilisé par son amie montre clairement que Valentine ne veux pas extérioriser sa peine et se défend t’en bien que mal pour avoir l’aire forte. Ensuite, son amie ce demande si elle devrait la prendre dans ses bras pour la consoler mais, change rapidement d’idée car elle se dit que Valentine éclaterais en sanglot et que ca ne serais pas une bonne chose : « Elle s’écroulerait en sanglots, détendrait ses nerfs qui n’ont pas dû, depuis trois semaines, faiblir… Je n’ose pas. » (p.4.)Ceci est un exemple parfait du refoulement des sentiments de Valentine qui la ronge de l’intérieur depuis trois semaines et c’est pour ne pas la faire encore plus souffrir que son amie se retient de la prendre dans ses bras. En d’autres mots, la peine de Valentine la brule de l’intérieur et la consomme peu à peu ce qui en vient a une forme d’auto destruction.

Vien ensuite la guérison de cette rupture amoureuse qui, selon l’amie n’est pas une partie de plaisir en soit. Elle décrit cette phase comme étant une période de souffrance par intermittences : « […] on ne peut souffrir autant sans mourir… Mais vous ne mourrez pas !... – vous non plus. Les trêves reviendront irrégulières, imprévisibles, capricieuses. Ce sera… ce sera vraiment terrible… […] » (p.5.) L’énumération de termes

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