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La guerre poétique

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Par   •  11 Décembre 2017  •  Cours  •  3 306 Mots (14 Pages)  •  452 Vues

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La guerre poétique

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Franck BOUVIER, « Scène de Guerre » (2008). Photo prise lors du salon de la maquette à « Rouen ».

Thibaud MARTINEZ

Sommaire :

Paul-Jean Toulet, « C’était longtemps avant la guerre », Contrerimes (1921)….6

Alfred de Musset, « À la Pologne », Poésies Posthumes (1888)………………..8

Guillaume Bouchet, « Sur les guerres civiles », Les Sérées (1615)……………10

Arthur Rimbaud, « Le dormeur du Val », Demeny (1870)…………………….12

Victor Hugo, « Bêtise de la Guerre », L’année terrible (1872)………………...14

Joachim du Bellay, « Heureux celui qui peut longtemps suivre la guerre »,

   Les regrets (1558)…………………………………………………………….16

Préface

J’ai choisi le thème de la Guerre pour montrer, dans un premier temps, l’histoire du passé, mais qu’elle continue aujourd’hui dans certain pays avec toujours autant de violence. Elle existe même dans tous les pays en ce moment, mais sous une forme de guerre (violence conjugale, le racket, etc.). La violence, la guerre fait partie de nous, de notre passé, elle est déjà écrite. Elle renferme l’histoire de notre pays, de chaque pays, de notre monde.

Dans un second temps, elle permet aussi démontrer la cupidité de l’être humain qui génère un libre arbitre, et qui est censé savoir ce qui est mal, ce qui blesse, voir, ce qui tue. En effet, l’humain est égoïste, et se sert de la guerre pour obtenir ce qu’il veut : une partie de la terre, voir d’un pays… Cela permet ainsi de montrer sa puissance à tous, et se sentir supérieur, et ainsi être obéit par les autres, par son peuple, par exemple.

        Le premier poème s’intitule « C’était longtemps avant la guerre ». Je l’ai choisi pour montrer la paix et la sérénité au sein d’un foyer de tous les jours, comment la vie était pour tout le monde avant que la guerre ne vienne perturber cette tranquillité et par la même occasion, forcer les personnes (soldats) en armes de guerre. Même si ce que l’on faisait, était banal, cela nous permettait d’apprécier les bons moments passés avec nos proches, faire de nouvelles rencontres, de vagabonder à la recherche de romance. Cette simplicité rendait la vie de chacun, apaisante, joyeuse.

Pour illustrer ce poème, j’ai choisi une toile de Pierre Paul Rubens où on y trouve la paix, et à la fois la guerre. Dans cette toile on y trouve une certaine transition. D’une part la paix que chacun veulent protéger, d’autre part, la guerre qui vient tout saccager.

        Le deuxième, quant à lui, s’intitule « À la Pologne ». Il décrit très bien, dans sa globalité, comment se déroule la guerre. Mais aussi, ce que l’on attend de la guerre. C’est-à-dire, que nos vaillants et loyaux soldats meurent pour ceux qui veulent la guerre. Et voir qui tombera tous les soldats ennemis en premier, ou encore celui qui en aura tué le plus. C’est ainsi que l’on choisit le vainqueur. Celui qui détiendra la terre, ou le pays en question.

        Pour ce poème, j’ai choisi de l’illustrer avec une toile représentant la bataille d’Aboukir en 1799 d’Antoine Jean Gros. En effet, ici, nous avons une représentation d’un champ de bataille en pleins action. Deux armées s’entretuant pour son peuple.

        « Sur les guerres civiles » est le troisième poème que j’ai choisit de mettre en avant ce qu’endure mentalement les soldats. En effet, le fait de voir ses compagnons mourir durant la guerre et souvent de manière atroce, ou encore de devoir tuer un être humain qui comme eux ressentent autant la douleur physique que la douleur psychologique, donne un coup au mental de ses combattants. C’est ce qu’essaie d’expliquer Guillaume Bouchet à travers ce poème.

        Pour l’illustrer, j’ai choisi une peinture de John Singer Sargent qui montre les soldats ravagé par le gaz moutarde. Le gaz moutarde laisse une blessure corporelle (le plus souvent des cloques) et voyante sur la personne ayant été touché par ce gaz. Sur cette toile on peut voir à la fois voir les blessures physiques d’un soldat durant la guerre, mais aussi psychologique d’un soldat, car dans cette toile on peut y voir l’abandon chez les personnes, la souffrance morale de ceux qui ont survécu à cette guerre. On peut en conclure que même s’ils sont en vie, ils ne pourront plus vivre comme avant.

        Le quatrième poème s’appelle « Le dormeur du Val ». Dans ce poème, Rimbaud décrit la mort d’un soldat. Ce qu’engendre le plus souvent la guerre, ce que veulent les personnes qui ont commencé cette guerre.

        Pour l’illustration j’ai opté pour une toile de Gustave Courbet. Cette dernière montre un homme blessé, surement mort, sans doute par les conséquences que la guerre a créées.

        « Bêtise de la Guerre » écrit par Victor Hugo est le cinquième poème. Ce poème commence à décrire la guerre, ce que la guerre engendre, c’est-à-dire la haine, la noirceur de ce monde. Il explique que ce n’est pas le destin de ce monde, et que par conséquent, même Dieu fuit cette tragédie, cette haine. Pour conclure son poème, Victor Hugo pose des questions à la guerre elle-même sur le pourquoi du comment.

        Pour illustrer ce poème plein de questions, j’ai choisi une peinture de Félix Vallotton qui illustre les ravages de la guerre, une fois que les bombardements ont été lancés, que la guerre est finie. Par Conséquent, il ne reste plus rien en ce lieu, où la guerre a éclatée.

        Le dernier poème que j’ai choisi s’intitule « Heureux celui qui peut longtemps suivre la guerre ». Ce poème exprime que toutes les personnes ayant fait la guerre ne peuvent plus être comme avant, mais aussi, n’ont plus la place dans le vrai monde, là où la guerre n’est plus. C’est-à-dire que le soldat n’aura sans doute plus de chez lui en rentrant à la maison, sa femme n’aura peut être pas attendu son retour pour continuer à faire sa vie. Ses projets sont réduis en néant, puisque ses projets auront sans doute était pris par quelqu’un d’autre.  Ce poème illustre aussi bien le vide matériel en rentrant de la guerre, que le vide immatériel (l’amour par exemple, la famille…).

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