La guerre et sa dévastation

La guerre et ses ravages est un sujet qui a été longuement évoqué dans le passé. Des témoignages nous parviennent de survivants qui ont affronté l'inimaginable, mais avons-nous porté de l'intérêt aux sentiments des personnes qui tuent pendant la guerre ? Sont-ils des assassins ou des innocents ? Ce sont ces différentes questions que nous pouvons nous posé à la lecture de l' extrait de Cris de Laurent Gaudé publié en 2001. Cet extrait développe l'idée que le fait d'ôter la vie bouleverse une personne, tel est le cas pour Barboni soldat de la 1ere Gm qui a tué un soldat allemand qui se rendait. A travers cette oeuvre nous nous demanderons comment est perçue une personne qui a tué ? C'est pourquoi il conviendra tout d'abord de voir quelles sont les ressentiments de .... face à Barboni. Puis nous mettrons en évidence la solitude de Barboni. Enfin nous expliquerons que Barboni est dans une impasse.

Pour commencer, nous pouvons étudier la façon dont l'auteur a mis en scène son récit puis les méthodes de persuasion.

D'emblée, on observe qu'il y a deux narrateurs dans cet extrait. En effet, ces deux narrateurs Castellac et Messard sont des personnages de l'histoire comme le montre l'emploie de la première personne du singulier dans les deux paragraphes. Puis le point de vue des deux narrateurs est interne : " Je voyais sa bouche articuler ..." (l,4) :"je me demande où est Barboni ?" (l.14). Ainsi, les deux narrateurs renseignent le lecteur sur la psychologie de Barboni, ce dernier "était sécoué de tics nerveux", "[piaffait] de jouissance" à chaque nouvelle explosion.

Ils sont spectateurs de la ............. de Barboni mais pourraient-ils "lui en vouloir ... alors qu'aucun d'entre [eux] n'est sûr de tenir jusqu'au bout" ?

Puis un sentiment résulte de leur description, la pitié. D'emblée, la multiplication d'asyndètes qui brisent le rythme du texte traduisent de la peine de Castellac et Missard pour Barboni. De plus, il y a une abscence de précisions autour de Barboni comme le montre l'emploie des expressions d'incertitudes "il n'est pas impossible"; "je ne sais pas" ; "je me demande si ". Ainsi l'impression est-elle que Barboni ne fait plus partie de ce monde. Le lecteur éprouve non pas de l'horreur pour Barboni, mais de la pitié. Les narrateurs préparent le lecteur à ce changement d'émotion en employant le registre pathétique.

Nous avons ainsi montré que face à Barboni sombrant dans al folie, ses deux amis sont impuissants. Ils éprouvent non seulement de la peine mais leur ami tel qu'ils l'ont connu disparait peu à peu. Etudions donc désormais la situation de Barboni .

Pour continuer, nous pouvons étudier la déshumanisation de Barboni puis sa condamnation.

D'emblée nous pouvons remarquer que Barboni abandonne son être . En effet, il y a un dédoublement de la personnalité de Barboni qui "les yeux levés au ciel [...] adressait une prière à Dieu". A travers cette expression, Barboni éprouve de la culpabilité. De plus, il était "secoué de tics nerveux" l. 2 ce qui montre qu'il regrette . Ainsi Barboni apparait candide et innocent.

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