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La dimension autobiographique dans L'amour, la fantasia d'Assia Djebar

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Par   •  15 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  576 Mots (3 Pages)  •  585 Vues

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Litteratures francophones

LA DIMENSION AUTOBIOGRAPHIQUE DANS L’AMOUR, LA FANTASIA D’ASSIA DJEBAR

Un des romans les plus connus d’Assia Djebar est L’Amour, la fantasia. Ce livre est intéressant car l’auteur est une femme en Alger et la langue du livre est le français. Assia Djebar est la première femme à intégrer l’Ecole normale supérieure et elle est connue pour son féminisme et son anticolonialisme. Le livre L’Amour, la fantasia n’est pas une autobiographie. Dans ce livre, une narratrice anonyme raconte son enfance et ses souvenirs. Il y a trois parties et des chapitres historiques et autobiographiques. Dans cet essai, on analysera la dimension autobiographique en utilisant le premier chapitre dans le livre. La question de recherche est : L’autobiographie est-elle un genre qui va de soi pour une femme musulmane, arabe ? On va analyser la définition de l’autobiographie, le pacte autobiographique et le rôle d’émancipation.

Selon la dictionnaire Larouse, « autobiographie » signifie « Vie de quelqu'un écrite par lui-même ».  Alors quand Assia Djebar parle de sa propre vie dans L’amour, la fantasia, il y a des aspects autobiographiques. Le pacte autobiographique de Lejeune dit qu’il doit être un contrat entre le lecteur et l’auteur : le livre doit être un autobiographique réel. Cela veut dire que le « je » doit être l’auteur, alors le personnage principal.

        « Fillette arabe allant pour la première fois à l’école, un matin d’automne, main dans la main du père ». (Djebar, p. 11) Le roman commence avec cette phrase, quand on lit cette phrase c’est très impersonnel. Cette fille peut être n’importe quelle fille. On ne peut pas identifier cette fillette.  Par cette manière impersonnelle elle crée distance entre elle-même et ll protagoniste. Quand même il y a des aspects autobiographiques. Aussi Djebar allait à l’école, elle était la première femme musulmane à l’école. Et aussi son père était instituteur à l’école française. Il y a plusieurs contradictoires dans ce partie : le père porte une fez : traditionel africain, mais est quand même instituteur de français.

        Il n’y a pas un pacte autobiographique car Assia Djebar oscille entre les chapitres autobiographiques et historiques, et le « je » réfère parfois à Djebar, et parfois aux autres femmes algériennes, alors ne pas seulement au personnage principal ce qui est important pour le pacte autobiographique.

        Ecrire et lire, n’étaient pas des actes naturels pour des femmes arabes. Dans le livre, le personnage principal reçoit une lettre d’amour. Les lettres d’amours montrent qu’elle peut lire et écrire. Elle utilise la langue pour écrire et pour la correspondance amoureuse.  Utiliser la langue est pour la protagoniste une émancipation, utiliser la langue donne la liberté pour elle de montrer que des femmes ont le droit d’écrire.  

        Alors la question de recherche était « L’autobiographie est-elle un genre qui va de soi pour une femme musulmane, arabe ? » Pour une femme arabe ce n’était pas un acte naturel : d’écrire sur soi-même. Alors cela est une raison que c’est difficile. Pour Assia Djebar cela était possible. Mais son roman n’était pas un pacte autobiographique non plus parce qu’elle a écrit des chapitres autobiographiques et historiques, et le « je » n’était pas tout le temps le protagoniste. Elle a créé distance entre le protagoniste et elle-même.

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