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La Polyphonie à L'oeuvre

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Par   •  2 Avril 2013  •  845 Mots (4 Pages)  •  637 Vues

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Définitions actuelles[modifier]

L'euthanasie ne se définit pas par son moyen, puisqu'il peut y avoir euthanasie par une action directe telle qu'une injection létale ou simplement par omission de certains gestes relevant des soins fondamentaux, comme l'alimentation artificielle. Ce qui caractérise l'euthanasie est l'intentionnalité4 : provoquer le décès d'un individu, avec des circonstances précises : maladie sans espoir de guérison et souffrances intolérables.

Accompagnement et accélération de la fin de vie[modifier]

L'espérance de vie ayant augmenté dans certains pays industrialisés de pair avec une modernisation scientifique et technologique de la médecine, la part jouée par la décision médicale dans les décès a augmenté corrélativement à cette hausse. Avec l'intensification des moyens médicaux est apparue la notion d'acharnement thérapeutique. Elle désigne « une obstination déraisonnable, refusant par un raisonnement buté de reconnaître qu’un homme est voué à la mort et qu’il n’est pas curable »5. La disproportion entre des thérapies exagérément lourdes pour le patient et la faible amélioration attendue, qui est de l'ordre du court répit, font que l'acharnement thérapeutique est de plus en plus fréquemment rejeté.

L'accélération de la fin de vie peut englober des formes très différentes, de l'interruption du traitement médical à l'injection de produits létaux, en passant par l'arrêt de la nutrition et de l'hydratation ou l'administration de sédatifs en dose importante. On estime ainsi que, en Europe, 40 à 50 % des décès résultent d'une décision médicale6. Bien entendu, la plupart de ces cas ne relèvent pas de l'« euthanasie », dans la mesure où le but visé n'est pas le décès lui-même.

Suivant les pays, certaines pratiques sont acceptées par la législation, d'autres non. L'euthanasie est ainsi interdite dans la plupart des états. C'est également le cas d'une autre forme d'assistance à la fin de vie, l'aide au suicide. Cette dernière désigne le fait de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu'elle se suicide, quelles qu'en soient les motivations. Dans ce cas, c'est le « patient » lui-même qui déclenche sa mort et non un tiers7. L'aide au suicide demande une manifestation claire et libre de la volonté de mourir, ce qui la distingue de l'incitation au suicide. Toutefois, lorsque cette pratique est légale, le médecin accompagnant doit quelquefois s'engager, comme en Belgique, à procéder à une euthanasie dans le cas où le suicide se déroule mal.

L'euthanasie doit aussi être distinguée des soins palliatifs, dont le but premier n'est jamais de provoquer le décès des patients, même si, pour soulager la douleur, il arrive aux soignants d'user de doses d'analgésiques ou d'antalgiques risquant de rapprocher le moment du décès. Plusieurs États accompagnent le refus de l'euthanasie d'un programme de développement des soins palliatifs.

Toutefois, les personnes qui acceptent le principe de l'euthanasie considèrent qu'elle s'inscrit dans un continuum de soins, et qu'elle est une suite possible

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