La Littérature D'idées

Pensez vous que la littérature d’idées ait le pouvoir de changer profondément la pensée des hommes ? vous répondrez de manière structurée et argumentée en vous appuyant sur des exemples précisément explicites.

La littérature d’idées, c’est quand un auteur va écrire des livres, des articles pour faire passer ses idées et pour nous y faire adhérer en argumentant. Mais la littérature d’idée ne nous touche pas forcément. Dans un premier temps on verra que la littérature d’idées à un pouvoir sur la pensée des hommes, et dans une deuxième partie, on verra que la littérature d’idées n’a pas toujours ce pouvoir.

La littérature d’idées a un pouvoir sur la pensée des hommes. Dans le corpus sur la mort on a plusieurs auteurs qui nous parlent de la mort et qui tentent de nous faire adhérer à leurs idées d’acceptation de la mort.

Par exemple, Jean de la Fontaine dans sa fable La mort et le mourant va rendre la mort familière de façon à ce qu’on puisse accepter la mort plus sereinement, il nous fait passer ce message par un dialogue entre la mort et le mourant et va personnifier la mort à partir de la ligne 21. Cette personnification l’aide à nous faire comprendre son idée qu’il faut accepter la mort sereinement.

Pascal quant à lui, dans ses Pensées , cherche à convaincre le lecteur sur une idée qu’il sait difficile à défendre. Il s’attaque au divertissement, définissant celui-ci comme une illusion du bonheur. Il écrit son texte en argumentation directe afin de faire appel à notre raison. Il va même jusqu’à trouver une compensation au divertissement, dans l’optique de persuader le lecteur.

Mais la littérature d’idées a ses limites. Les auteurs ont beau avancer tous les arguments qu’ils souhaitent, cela ne peut changer la culture profondément ancrée en l’homme. De par cette culture, l’homme est craintif face à l’inconnu. Or, la mort est une inconnue donc peu importe qu’il l’accepte ou non, quand le moment sera venu, l’homme ressentira toujours un sentiment de peur face à sa propre mort.

D’ailleurs, dans le texte Oraison Funèbre d’Henriette d’Angleterre de Bossuet, l’auteur veut nous montrer qu’il y a une forme d’égalité des hommes devant la mort. Tout le monde a « peur » de la mort, certains sont prêt à accepter la mort, alors que d’autres ne le sont pas. Bossuet souligne qu’il faut accepter la mort en s’y préparant même s’il reste normal d’en avoir peur.

Dans le texte La princesse de Clèves de Madame de la Fayette, on voit Madame de Chartres appliquer les conseils de Pascal, elle ne fait que penser à sa mort pour s’y préparer. Mais on peut voir qu’elle en a peur malgré tout puisqu’elle rejette sa famille plus particulièrement sa fille. On a l’impression qu’elle ne veut pas qu’on la voit faiblir et avoir peur face à sa mort. Madame de la Fayette a certainement été inspirée par Pascal et a adhéré à ses arguments, mais remarque que la culture de l’homme profondément ancrée en lui ne peut être changée si facilement.

En conclusion, on peut dire que pour changer la pensée du lecteur, celui-ci doit être réceptif et son état d’esprit doit être le même que celui qui a écrit le texte. Mais, la culture de l’Homme qui se transmet de générations en générations ne se change pas si facilement,

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