LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

LA MORT AU THEATRE

Mémoire : LA MORT AU THEATRE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2013  •  983 Mots (4 Pages)  •  1 176 Vues

Page 1 sur 4

1.

Les textes de notre corpus sont écrits dans différentes époques. Ceux sont des représentations théâtrales qui ont pour thème commun la mort du héros. Nous allons voir par quels procédés théâtraux ils sont confrontés et quelles en sont leurs caractéristiques.

Dans le texte A, il s’agit d’une pièce de théâtre « Dom Juan », écrite par Molière en 1665. Cet extrait représente l’acte V, les scènes 5 et 6 qui sont des scènes tragiques. On retrouve le champ lexical de la mort : « la terreur » (l.9), « une mort funeste » (l.20), « me brûle » (l.22), « un brasier ardent » (l.24), « sa mort » (l.26), « mal » (l.2, « malheureux » (l.29). En effet, la mort est confrontée à l’ennemi du héros, « Le Spectre », c’est lui qu’il veut tuer « je veux éprouver avec mon épée si c’est un corps ou un esprit » (l.9-10). Mais à la fin de la scène, elle se retourne sur lui : le héros, Dom Juan, est face à une mort dramatique, sa mort est soudaine et ne lui laisse pas le temps d’agir. Il ne peut pas se défendre, lui qui paraissait si fort et si autoritaire « qui ose tenir ces paroles ? » (l.4). Sa souffrance est accentué avec la métaphore « mon corps devient un brasier ardent » (l.23). On comprend que le héros souffre par l’interjection « Ah ! » (l.23). Il est confronté à une mort brutale, elle est venu d’un seul coup.

Quant à « Hernani », écrit par Victor Hugo en 1831, la scène 6 de l’Acte V, le couple est confronté à la mort par la souffrance. D’ailleurs, on retrouve le champ lexical de la souffrance : « malheureux » (l.2), « mort » (l.6), « affreuse » , « sépulcre » (l.9), « douleurs » (l.16), « souffrît » (l.21), « souffrirais » (l.23), « cruelle » (l.25), « souffre » (l.34), « horriblement » , « souffrir » (v.46), « souffres », « mort », « morte ». La mort des personnages devient de plus en plus affreuse, on retrouve l’hyperbole « Une hydre à mille dents qui ronge et qui dévore » (v.10) qui souligne la souffrance que subit Dona Sol à cause de son amour impossible. Et les phrases exclamative rendent la scène douloureuse en donnant un ton pathétique « Hélas ! » (v.1), « je ne savais pas qu’on souffrît à ce point ! » (v.11). Le registre lyrique est repris « Ô tourment », « Ô douleurs », la mort est maître de Dona Sol. Ceux sont le couple qui a accepté la mort par le biais de « ce poison », anaphore qui renforce l’importance du message délivré et la violence de la passion. Des mots qui cris au désespoir « Hélas ! », « Oh ! » qui suscite au mouvement dramatique.

Le texte C est l’exposition de la pièce de théâtre « Antigone », écrite par Jean Anouilh en 1946. La mort du héros est déjà annoncée, introduite par la litote « on venait de jeter Antigone dans son trou » (l.1). Mais une deuxième mort, ou plutôt un suicide s’annonce. Choqué par la mort de sa fiancée, Hémon décide de la rejoindre. Il éprouve des sentiments de tristesse, on entend ses « plaintes qui sortes soudain du tombeau » d’Antigone. En ce plongeant volontairement « l’épée dans le ventre » (l.15), il est confronté à une mort tragique. Le champ lexical de la mort crée ici une impression d’inquiétude, de terreur : « terrible » (l.1), « plaintes » , « tombeau » (l.3), « plainte » (l.4), « hurle » (l.6), « saignent » (l.7), «

...

Télécharger au format  txt (5.3 Kb)   pdf (72.3 Kb)   docx (9.7 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com