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L'étranger

Étude de cas : L'étranger. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Juin 2014  •  Étude de cas  •  663 Mots (3 Pages)  •  497 Vues

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L'œuvre soumise à notre étude est un extrait du roman d'Albert Camus : « L'étranger », écrit en 1942. Elle fait donc partie du mouvement de l'absurde et de l'existentialisme. On parle ici du narrateur, Meursault, entrainé dans une histoire de vengeance qui la poussé a commettre un meurtre, il fut donc emprisonné. Cet extrait nous raconte son séjour plutôt monotone en prison et sa façon à lui de « tuer le temps ». Mais alors, qu'est-ce qui prouve cette monotonie et quels ont été ses moyens pour tenter de s'adapter à la situation ? D'une part, nous verrons comment ce texte met en avant la monotonie de la vie du prisonnier et d'autre part, nous montrerons que malgré cette monotonie, le personnage sait s'adapter à la situation.

La vie d'un prisonnier n'est certes pas très gai, ni très festif, en effet, elle est assez triste, constitué de même geste tout au long de la journée, voir d'aucuns gestes puisque les activités y sont rares, ils sont totalement passifs. Notre prisonnier, Meursault nous a démontré la monotonie de son quotidien.

Tout d'abord, il cherche à « tuer le temps », il se remémore sans cesse le même souvenir, de plus en plus en détail, il ne pense qu'à cela, le souvenir de sa chambre est la seule chose qui occupé ses pensées. C'est une bonne méthode pour faire passer le temps de chercher plus profondément, mais cela ne reste axé que sur une seule et unique chose, son esprit ne peut être disponible pour d'autres pensées.

Ensuite, nous remarquons que finalement tout ce qu'il cherche ses occuper ses pensées mais c'est aussi indirectement un moyen de stimuler sa mémoire car il ne faut pas perdre le fil de son inventaire. Cela permet de garder son mental en éveil.

Et enfin, le rythme de la prose démontre aussi par endroit la monotonie. L'auteur cherche à garder un rythme fluide, il succède son texte de phrases courtes, simples et explicites. Cependant, à deux reprises il fait des phrases longues, faites de juxtapositions. La première concernant tout les biens qu'ils portait sur lui à son entrée en prison. La seconde étant sujette au souvenir de sa chambre, des meubles aux objets qui s'y trouvait puis tout les détails concernant ces objets et finalement pour tout ces détails, une qualité qui s'en échappent par rapport à d'autres.

Malgré ses activités peu plaisante, Meursault sait en tirer avantage et s'adapte au fur et à mesure à sa vie de prisonnier.

Nous pouvons ressentir que Meursault s'adapte, qu'il ne « pleure pas sur son sort », il s'habitue à son triste quotidien.

Tout d'abord, notre narrateur est fumeur. Pour lui, se passer de sa nicotine habituelle est un calvaire, et en prison, cela lui est interdit. Néanmoins, avec le temps, il ne pris plus sa pour une punition, il a su passer au dessus de cette épreuve.

Ensuite, le fait de s'appuyer sur des souvenirs, pour lui, cela devient un véritable plaisir, des choses qu'il avait oublié ou qu'il ne connaissait même pas, il arrivait à se le remémorer, chose plaisante pour lui car il échappe à l'ennui.

Et enfin, le style d'écriture de ce récit montre au début que Meursault est centré

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