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L'inspiration Est-elle Un Don Divin

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Par   •  15 Mars 2014  •  589 Mots (3 Pages)  •  947 Vues

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La poésie lyrique est considérée comme la première trace d'écriture, au cours des siècles ce genre a évolué, tout en gardant le même objectif, exprimer ses sentiments personnels. Ce corpus est composé de 4 textes, ayant pour point commun leur forme, le sonnet. Le premier poème est de Joachim du Bellay, membre de la Pléaïde, et il est issu du recueil "Les Regrets" (1558), et se nomme "Sonnet VI". Le deuxième poème se nomme "Sonnet à Caliste", il a été écrit par F. de Malherbe en 1620, et provient de "Les délices de la poésie française".Le troixième texte s'intitule "La muse malade", il a été écrit en 1861 par Charles Baudelaire, et est publié dans l'ouvrage "Les Fleurs du mal". Le dernier poème est extrait de l'ouvrage "Il y a" de Guillaume Apollinaire, il a été écrit en 1925 et se nomme "...".

Les muses, filles de Zeus, sont considérées comme le seul lien entre homme et dieu, ce sont donc elles qui inspirent les artistes, et ici les poètes.C'est le cas dans les poèmes de Du Bellay et Baudelaire, où ceux ci parle du don divin qu'ils ont reçu, apporté par une muse antique. Du Bellay nous montre que celle ci lui apporte l'inspiration, comme on peut le voir grâce à l'utilisation du terme "liberté" et égalemet lorsqu'il dit "au peuple non commune" (v4), ce qui signifie qu'il a reçu un don. Il fait ainsi un portrait positifif, meilloratif de celle ci. Baudelaire quant à lui parait tourmenté par une muse qu'il présente comme "malade", expression utilisé dans le titre du poème. il dresse un portrait négative de cette muse, en qualifiant ses yeux de "creus".... Du bellay semble également affecté par la perte de sa muse, qui se traduit par une perte de l'inspiration, comme nous pouvons le voir au vers 1; 4 et 8, où l'utilisation de question oratoire appuie ce desespoir. Baudelaire semble cependant plus désorienté sans sa muse, associée à un démon, cette inquiètude se retrouve dans les mots "horreur" "peur" "cauchemard". Il y a également des références antiques telles que "Phoebus" (14) et "le grand Pan" (v14). Dans ces deux poèmes, Baudelaire et Du Bellay exprime le regret de leur muse, déesses de la mythologie antique qui leur apporte l'inspiration.

Une muse peut également être concrête, réelle, et inspirer un poète, celles-ci sont souvent des femmes, ayant une quelquonque relation avec l'artiste, comme c'est le cas dans le poème d'Apollinaire et de Malherbe. Dans ces deux poèmes, la muse parait être ue personne réelle, en effet, dans son poème, Malherbe fait une description de celle ci, en la qualifiant de "belle" (v1), ou encore en parlant de "la clarté de son teint" (v5). Le poème d'Apollinaire parait quant à lui avoir été écrit pour une femme, afin de lui faire part de ses sentiments, comme au vers 3, où Apo compare son amour pour elle à celui qu'il ressent pour "une belle oeuvre d'art", de plus, la complicité entre le poète et sa muse est exprimée au vers 5, où il dit "un témoin de moi même". Dans ces deux poèmes, on peut voir qu'on parle de la muse comme femme aimée grâce au champ lexical de la

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