L'image Et L'information

Aujourd’hui, l’information est primordiale dans notre société. Et pour préciser son omniprésence, elle est maintenant accompagnée d’images illustrant les nouveautés et les actualités. Cet état de fait est mis en œuvre grâce aux nouvelles technologies et aux matériels que les journalistes ont à leur disposition comme : les caméras, les appareils photos numériques, les ordinateurs, Internet ou encore différents sites pouvant diffuser ces images. Dans ce corpus, nous pouvons observer « Femme en pleurs avec son enfant mourant » (1992, doc1) qui est une photographie poignante d’Andrew Holbrooke. Ici, le photographe crée un plan rapproché sur la femme et son enfant mourant dans ses bras. De plus, il réalise une image sans profondeur de champs afin de centrer son message sur la famine qui a lieu à Balboa en Somalie en août 1992. Ensuite, le corpus est composé d’un extrait du roman Reality-Show (collection « Folio Policier », 1995) de Larry Beinhart. Ce romancier exprime son avis contre la guerre d’Irak en passant par la fiction comme ce sujet est tabou. Ainsi, il émet la thèse que la guerre des Etats-Unis contre l’Irak est une manipulation des médias pour assurer la réélection du président des Etats-Unis. Puis, un article de presse, du journal Le Monde diplomatique, nommé « Mort et résurrection du photojournalisme » (mars 2005) de Christian Caujolle est présenté au sein de ce corpus. Ce journaliste analyse en quelque sorte la fin de son métier par deux exemples précis : les tortures dans la prison d’Abou Ghraib à Bagdad et le tsunami de l’océan Indien, en 2004. Il affirme ainsi que par le nombre d’images ou de photographies prises et diffusées par des amateurs lors de ces moments tragiques, le photojournalisme par les journalistes n’a pas été d’une grande utilité. Car aujourd’hui, n’importe quelle personne ayant un appareil photo et un ordinateur peut diffuser via Internet ses témoignages et ses images. Et enfin, un autre article de presse tiré du Télérama et nommé « La Famine qui n’intéressait pas le JT » (n°2907, 28 septembre 2005) conclut le corpus. Le rédacteur, Nicolas Delesalle, explique ici comment il a fallut attendre plusieurs mois pour que les médias se mobilisent sur la grave crise alimentaire qui touchait le Niger. Selon lui, il a fallut attendre le début de l’image pour que les gens s’y intéresse. Alors, pourquoi l’information composée de l’image est-elle si importante ? Et quelles en sont les conséquences ?

Nous verrons dans un premier temps le bien de l’image dans la société et dans un deuxième temps l’impact de l’image dans la société.

Premièrement, l’image apporte du positif au sein de la société. Tout d’abord, la population peut mieux comprendre l’importance des évènements par l’image. En effet, tout comme sur la photographie d’Andrew Holbrooke, les gens peuvent observer ce qu’on leur raconte et se donne un avis plus précis sur le sujet. Car l’image passe un message et les individus le réceptionnent par des émotions plus profondes, et peuvent plus facilement envoyer des dons. En effet, s’ils voient la suite des événements comme par exemple ici pour la famine, les gens donneront plus, pour ensuite constater une vie meilleure chez les somaliens. De plus, l’image apporte un intérêt concret aux articles ou reportages. En effet,

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