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L'homme Qui Rit

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Par   •  8 Février 2015  •  565 Mots (3 Pages)  •  2 925 Vues

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En quoi ce portrait monstrueux invite à réfléchir sur la cruauté des Hommes ?

Victor Hugo, auteur du XIXème siècle, poète et romancier. Il est le principal représentant du romantisme. Il a écrit L’Homme qui rit pendant son exil en 1869. Le roman se déroule au XVIIème siècle, en Angleterre. Gwynplaine a été enlevé étant enfant par des voleurs qui l’ont défiguré pour en faire un phénomène. L’enfant est figé dans un sourire éternel suite à ses mutilations d’où le titre du roman. Le portrait de l’homme qui rit intervient assez tard dans le roman. Nous verrons comment Hugo invite à réfléchir sur l’Homme à travers ce portrait monstrueux. Dans un premier temps nous verrons le portrait de Gwynplaine et ensuite nous verrons comment Hugo propose une violente critique de l’Homme.

I) Portrait de Gwynplaine

a) Un visage inhumain

Ce texte est un portrait du visage de Gwynplaine, il y a le champ lexical du visage « bouche », « nez » ainsi que le champ lexical de l’anatomie. On a un vocabulaire de l’inhumain -> déshumanisation.

b) Démesure du visage

Il y a des hyperboles qui accentuent sur le visage « jusqu’au », effet d’accumulation à la fin. Utilisation de participes passés (la plupart commencent par de-) -> défiguration -> personnage à aspect démesuré. Il y a une accumulation de l’anatomie.

c) Un paradoxe humain

Le personnage incarne une contradiction. En effet il suscite le rire pour son visage surprenant, figé dans un sourire éternel. Il y a le champ lexical du grotesque « grimace », « rire ». Il symbolise le rire mais souffre profondément. Hugo utilise le pluriel pour intensifier ainsi que la question rhétorique « seulement le rire est-il synonyme de la joie ? » -> introduire l’idée de tristesse et de souffrance. Cette dualité définit en parti le monstre.

II) Une critique de l’Homme

a) Antithèse entre la nature et l’art

Le narrateur affirme que la nature n’a pas pu produire une telle perfection de laideur et donc le visage de Gwynplaine est le résultat d’une intervention humaine. Le narrateur feint de croire que le visage de Gwynplaine est naturel l.4/5. A partir de la ligne 5 « mais » marque le renversement qui remet en cause l’origine du visage. 2 questions : « Ne l’avait-on pas aidé ? », « la nature ne produit pas toute seule de tel chef-d’œuvre ? ». Il y a une antithèse « fortuit » et « voulu ». Le champ lexical du défaut à la fin puisque son visage est dans une « sculpture puissante et profonde ».

b) L’ironie du narrateur

Le texte contient beaucoup d’antiphrase « prodigue » et « bien faite » -> ironie totale. Termes mélioratifs = ironie. Satire de la science à la fin. Le narrateur discrédite cette science habile. Accumulation de « dé- » -> dénaturaliser.

c) Refus de conformisme

Dans ce texte, Hugo revendique une nouvelle esthétique : l’esthétique romantique mélangeant le beau et le laid. Il fait presque l’éloge de la laideur. L.13-15 -> réflexion sur la beauté et la laideur. Le profil romain et le nez grec renvoient

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