L'homme-Loup
Commentaire de texte : L'homme-Loup. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Gimly • 31 Décembre 2014 • Commentaire de texte • 892 Mots (4 Pages) • 626 Vues
C’était un de ces beaux jours d’été qui vous donnent envie de passer des
heures et des heures dehors, lorsque je me promenais accompagnée de ma chère
amie Lena. Le paysage était somptueux. Le soleil éblouissant éclairait d’une façon
superbe et chaleureuse l’orée de la forêt, pourtant si sombre d’habitude.
L’herbe verdoyait et, lorsque la légère brise présente ce jour-là l’atteignait, ce
splendide tapis naturel se mouvait tout doucement. Les arbres formaient une petite
allée menant à la forêt. Nous nous promenions tranquillement tandis que la légère
brise créait une douce musique. Nous nous allongeâmes ensuite sous un arbre.
L’herbe était douce et tendre, on avait l’impression d’être allongé dans un lit
moelleux. La musique nous berçait tranquillement. Elle apaisait. Lorsque nous
ouvrions les yeux, la lumière transperçait les feuillages et formait sur nos visages de
somptueuses ombres. Je sentis l’air chaud caresser ma peau, la nuit commençait à
tomber, mais il faisait bon. Alors, accompagnée de mon amie, je décidai de
reprendre notre chemin. Je lui proposai donc :
« Et si nous allions dans la forêt ? ». Elle me répondit : « Mais, voyons June,
tu sais bien que la forêt nous est interdite, les légendes sont peut-être fausses, mais
souviens-toi de notre ami Alix, il n’est plus là maintenant...»
Je ne sus que répondre … Elle n’avait pas tort, mais, la forêt avait l’air
tellement belle ce jour-là. Je l’entraînais alors avec moi, courant et riant de bon
cœur. Je sentais le vent, devenu frais, battre contre ma peau. J’avais alors
l’impression que le temps avait totalement changé, lorsque nous pénétrâmes dans la
forêt. Je sentais les ongles de Lena s’enfoncer dans ma peau alors que nous
courions toujours. Je m’arrêtai soudainement, car devant nous, la nuit était d’autant
plus sombre. Les feuilles humides crissaient sous nos pas. Des bruits stridents nous
percèrent les oreilles tandis que nous avions repris notre chemin. Nous nous
arrêtâmes et regardâmes autour de nous. Lena s’était rapprochée, et était presque
collée contre moi. L’humidité commençait à s’imprégner à nos vêtements. Le froid 4
nous envahissait. Je pris la main de Lena et avançai doucement. Lena me supplia de
repartir et de quitter cette forêt. Je refusai. Malgré l’étrangeté de la chose, cette forêt
provoquait en moi une envie d’aller plus loin et de continuer notre chemin. Cet
environnement me troublait et provoquait en moi un envoûtement. Malgré les
refus de Lena, je continuais de marcher le long de l’allée qui se transformait en
chemin sinueux. Elle était forcée de m’accompagner désormais.
C’est alors que devant nous apparut un gigantesque loup sorti de nulle part.
Sur son dos se tenait un homme. Le loup était horrible. Il était d’une taille
gigantesque, inhumaine. Je sentais Lena inspirer et expirer de façon frénétique. Mais
mon regard était figé sur l’homme. On ne voyait presque pas son visage, mais ses
yeux, d’un bleu gris presque argentés,
...