L'histoire de Voltaire

Dans un siècle de contestation et de critique sociale comme le XVIIIème siècle, le conte de Voltaire connait un succès croissant. Le texte qui nous intéresse ici sous le titre de Candide symbolisera tout au long l’emprise des préjugés, de l’innocence et de l’illusion. L’auteur propose au 1er chapitre une image presque caricaturale du monde parfait : c’est cette partie que nous allons étudier. La première partie de notre commentaire montrera l’utilisation du conte dans ce texte, enfin la seconde, l’ironie du texte. Ce développement nous permettra de répondre à en quoi ce texte inspiré des contes philosophiques est ironique ?

Dans le premier chapitre l’auteur a recours au registre des contes. En effet il utilise beaucoup d’éléments s’y rattachant. Comme on peut le voir à la ligne 1 plusieurs mots ou groupes de mots rappellent les contes. En premier nous trouvons << Il y avait >> qui est une variant de << Il était une fois >> habituellement utilisé au début des contes. Ensuite nous avons la présence d’un << château >> demeure des personnages les plus puissants dans les contes qui est ici représenté par un << baron >>. Nous pouvons aussi remarquer qu’on se trouve dans un lieu imprécis <<< Westphalie >> et que le nom du château semble être sorti de l’imagination de l’auteur, le château de << Thunder ten tronckh >>. De plus l’époque est intemporelle en effet il n’y a aucune présence de cadre temporel. On retrouve également l’utilisation de beaucoup de superlatif << Les plus douces >> ligne 2, << le plus simple >> ligne 3, << des plus puissants >> ligne 8, << le plus beau >> ligne 21, << le plus grand baron >> ligne 26, << le plus grand philosophe >> ligne 33, impliquant un univers de perfection. Ceci montre que tout est merveilleux comme un monde de conte.

Comme nous avons pu le voir Voltaire montre que ses personnages appartiennent à la noblesse cependant les caractéristiques de celle-ci tourne vite a l’ironie. En effet le nom du château du baron <<Thunder ten tronckh >> est un nom ridicule. Dans cette phrase lignes 8 et 9 l’auteur nous dit que << Monsieur le baron était l’un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait des portes et des fenêtres. >> ce qui montre que le château est juste modeste, avec des portes et de fenêtres, pourtant on nous dit que le baron est l’un des hommes les plus puissants en le comparant à son château plutôt modeste. Ici Voltaire montre que la puissance du baron est faible. De plus la soi-disant richesse qu’un homme noble possédant un château n’est qu’insignifiante ici du fait que << Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin ; ses palefreniers étaient des piqueurs ; le vicaire du village étaient son grand aumônier. >> (ligne 9 à 11) en effet tout homme de noblesse se respectant possède des chiens de basses-cours et des chien de meutes, des palefreniers et des piqueurs, un vicaire et un grand aumônier ici le baron ne peut posséder que peu de personnel. Ainsi la présence du conte a une place importante ici tout comme l’ironie de Voltaire qui discrédite l’histoire.

Voltaire n’utilise pas l’ironie que pour les

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