L'existentialisme

L’existentialisme est un courant du XXe siècle qui qualifie l’homme comme étant libre et absurde. L’homme est condamné à être libre et détient le pouvoir de la conscience de se soustraire à la chaîne des causes et d’échapper aux déterminations naturelles (Échange-Spirituel.kazeo). C’est un mouvement qui s’interroge sur l’être à partir de l’existence individuelle. Il est la philosophie de l’absurde qui veut dire que l’existence n’a point de sens. Albert Camus et Jean-Paul Sartre sont les principaux représentants du courant existentialisme. Dans son roman, L’Étranger, Albert Camus, illustre certaines caractéristiques de l’existentialisme. Le personnage principal, Meursault est un héros existentialisme car, sa solitude est dépourvue de toute espérance morale et religieuse, ressent du désespoir envers une vie inutile, et représente l’homme comme étant libre et absurde.

Tout d’abord, la solitude de Meursault est dépourvue de toute espérance morale et religieuse. Le personnage de Camus ne participe pas à la société et rien ne le dérange lorsqu’il s’agit d’un acte dépourvu d’âme pour celle-ci. Par exemple, lorsqu’il a aidé son ami Raymond à écrire une lettre qui attira une jeune femme dans un piège dans le but de la battre. Cet acte, pour la société est délibérément immoral, dépourvu d’âme. Une citation du livre d’Albert Camus dit : « […] Il disait qu’à la vérité, je n’en avais point d’âme, et rien d’humain, et pas un des principes moraux qui gardent le cœur des hommes ne m’était accessible. » (Camus, p 101). Ce qui est bon pour un autre peut-être mauvais pour quelqu’un d’autre. Meursault est dépourvu de sens moral, il ne respecte pas les règles et les valeurs qui sont usages dans la société qu’il vit. Ensuite, le fait qu’il ne croit pas en Dieu fait de Meursault un héros existentialiste. Ce courant met en doute la religion, Dieu n’existe pas. Meursault le prouve bien lorsqu’il dit : « le juge m’a exhorté une dernière fois, dressé de toute sa hauteur, en me demandant su je croyais en Dieu. J’ai répondu non. Il est assis avec indignation. Il m’a dit, que tous les hommes croyaient en Dieu, même ceux qui se détournaient de son visage. » (Camus, p 108) Son discours de l’homme sans Dieu démontre la misère de sa condition et son impuissance absolue face à la mort. C’est sa recherche dans la vie sans Dieu, qui est une théorie de l’absurde dénonce son caractère dépourvu d’espoir qui au fond a une racine religieuse. « Non je ne peux pas vous croire. Je suis sûr qu’il vous est arrivé de souhaiter une autre vie. » (Camus, p 117), dit l’aumônier. Meursault devant sa mort il remet en cause la vie dans ce monde qu’il vécut où l’absurdité le frappe. Dans l’ensemble, la solitude de Meursault est dépourvue de sens morale et religieuse, car ses valeurs n’ont point de sens dans la société qu’il vit et sans Dieu dans sa vie, il n’a point de nature humaine.

D’autre part, la liberté de l’être, ce qu’il fait, ce qu’il choisit, le fait devenir ce qu’il est. Ce que Meursault a choisi en ce qui concerne le thème de la famille fait ce qu’il est. En effet, à la mort de sa mère il a pu choisir être un homme sentimental qui pleure la mort d’un être aimé ou un homme qui ne réprouve aucune émotion face à la personne qui l’a mis au monde. Mais il a choisi le dernier des choix. C’est-à dire qu’au début de son récit, Meursault a commencé : « Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : ‘‘Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.’’ (Camus, p7) Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier. » Cette citation démontre qui est Meursault, et ce qui est important pour lui. Ce qui fait partir de ses valeurs ou non. L’existentialisme permet de trouver les valeurs qui sont propres à certaines personnes. Donc, la famille ne fait pas partir des valeurs de ce personnage, et c’est la liberté de ce choix qui lui fait ce qu’il est et c’est ce qui fait de lui un héros existentialisme. Il le prouve aussi lorsqu’il refuse de regarder sa mère une dernière fois avant de l’enterrée. Ou bien lorsqu’il dit : « Sans doute, j’aimais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. » (Camus, p 67) Il ressentait un certain ennui face à la mort de sa mère, ce qui lors de son procès le condamnera plus que le meurtre de l’Arabe. Puis, la liberté pour Meursault est l’honnêteté ou plutôt la capacité de dire la vérité. Par exemple, lors de sa rencontre avec son avocat pour la première fois, après son arrestation, ce dernier voulait demander à Meursault s’il pouvait dire qu’à la mort de sa mère il a dominé ses sentiments, il répondit : « Non parce que c’est faux. » (Camus, p67) Donc Meursault mais son désir de dire ce qui est vrai est passé avant sa vie. Cela se rapporte à l’absurdité car dans un cas pareil, qui ne préfèrera pas de sauver sa vie que la vérité. En un mot, la liberté de l’être et ses actions fait de lui ce qu’il est. Meursault démontre qui il est dans ses actions et dans ses décisions au sujet de la famille et dans son honnêteté. Puisque l’existentialisme prêche la liberté de l’autrui, donc cela confirme que Meursault est justement un héros existentialiste.

Par ailleurs, le désespoir envers une vie inutile se rapporte à un héros existentialiste. Meursault à l’ennui de vivre. Ceci est prouvé lorsque Marie veut l’épouser et lui sans l’aimer a dit si elle le désire. Meursault s’ennuie-t-il à ce point dans la vie pour se marier à la première venue? Oui. Seul le fait de ressentir un certain ennuie peut amener les gens à se marier sans amour. Il veut de piment dans cette société dont il si différent. Ou bien le fait qu’il n’a aucune ambition ne peut aussi un certain ennui dans la vie. Mais, à vrai dire qu’est-ce qui ennui tant Meursault dans la vie? Sa mère? Ou le fait qu’il n’a aucun passe-temps ou d’amusement? Aussi, Meursault éprouve un certain ennui de vivre lors de son procès. En effet, il ne clarifie pas certains points qui peut-être auraient pu lui sauver la vie et ne coopère pas, comme s’il allait au-devant de sa mort. Le roman qui est écrit au passé composé souligne le vide émotionnel du personnage qui accueille les événements de sa vie avec indifférence et avec anodins. Il dit lui-même qu’il ne parle pas sans rien dire car il n’a jamais rien à dire. C’est le silence du personnage principal qui lui permet de regarder, d’écouter les autres. Son silence confirme son indifférence face à la vie. Ensuite, le destin de Meursault se définit par ses actes. Son destin, ses actions ne le conduisent que devant sa mort. Il est condamné à mourir. « Mais tout

...