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L'aveu De Phédre à Oenone

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Par   •  3 Mai 2014  •  934 Mots (4 Pages)  •  1 591 Vues

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Tout d’abord nous démontrerons dans une première partie que cet aveu est arraché, ensuite dans une deuxième partie nous étudierons le poids de la fatalité et pour terminer dans une troisième partie nous analyserons l’exposition de la passion amoureuse.

Un aveu arraché

Oenone dénonce le caractère criminel de cet amour en même temps que la fatalité qui pèse sur cette famille : « O désespoir, ô crime, ô déplorable race ! ». La longue tirade de Phèdre ici étudiée constitue sa réponse en même temps que son aveu total. On peut apercevoir que les premières répliques sont courtent, au vers 247 à 257 on trouve des hémistiches. Des vers 259 à 264 Oenone à des répliques plutôt courtent et Phédre complète par un alexandrin v264.

Ensuite des vers 265 à 268 nous relevons un quatrain de Oenone et pour terminer à partir du vers 269 Phédre part dans une longue Tirade.

On peut apercevoir que Phédre n’ose pas nommer Hippolyte elle a honte de cet amour incestueux, de plus c’est une femme mariée donc de ce fait un amour adultérin.

Elle utilise des périphrases comme « ce prince » V262 et « fils d’Amazone » V 265 ou encore un oxymore « superbe ennemi » v 272.

C’est finalement Oenone qui prononce le prénom « Hippolyte » v277.

Le poids de la fatalité

Nous allons maintenant étudié le poids de la fatalité, au vers 282, Phédre évoque ses aïeux, « ce nom fatal ».

Le dialogue manifeste le rapport très intime qui unit Œnone à Phèdre dont elle a été la nourrice. Dans son insistance, Œnone se trouve néanmoins dotée d’un rôle qui va au-delà de celui de confidente : en faisant avouer à sa maîtresse son amour. Pour atteindre son but Œnone pose des questions de plus en plus précises et surtout de l'affection : « Oublions-les, madame » et par rapport à l'attente qu'elle lui inflige : « Par de vaines frayeurs cessez de m'offenser ». On peut quand même remarquer qu’Oenone est dégouté par l’aveu, car sa réaction est excessive, elle semble très choqué, elle utilise un ton incantatoire, elle prononce des phrases exclamatives comme « O désespoir, O crime, O déplorable race ! »et des phrases interrogatives qui sont plutôt réthorique. Elle évoque le rivage de Trézène où elle pense qu’est né la passion de Phédre pour Hyppolyte.

L’expression de la passion amoureuse

Phèdre profite de cet aveu pour proposer un aveu total. Cet aveu est le pendant, et la reprise, de la réplique de Théramène de la scène 1 dans laquelle il livrait sa version de l’histoire des relations de Phèdre et de son beau-fils.

Alors que l’amoureux éconduit implore généralement les dieux pour obtenir l’affection de la personne qu’il aime, ici Phèdre les honore au contraire pour cesser d’aimer : « Par des vœux assidus, je crus les détourner », v.279.

Elle semble soulager et cherche le pardon. On peut remarquer que Phédre parle de plus en plus avec passion, elle se lance dans une grande tirade qui reflète cette passion, puis cherche à se justifier en décrivant ce qu’elle ressentait face à Hippolyte.

Cet

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